Agression sioniste contre Gaza Plus de 600 Palestiniens dont douze d'une même famille ont péri dans des frappes nocturnes israéliennes sur la bande de Gaza, quelques heures avant une réunion dimanche du cabinet de sécurité de Benjamin Netanyahu axée sur les négociations en vue d'une éventuelle trêve. Plus de cinq mois après le début de l'agressions sioniste contre les Palestiniens, le bilan humain ne cesse de s'alourdir à Gaza avec 31.553 morts et la menace d'une famine généralisée selon l'ONU. Et malgré les pressions internationales pour un cessez-le-feu, le leader sioniste Benjamin Netanyahu, qui a juré de détruire la résistance, est déterminé à poursuivre son agression aveugle et barbare et ses forces ne cessent de bombarder le territoire palestinien exigu qu'elles assiègent. Dimanche, le ministère de la Santé palestinien a fait état d'au moins 610 morts dont des femmes et des enfants dans des dizaines de frappes nocturnes de l'armée israélienne contre la bande de Gaza. Parmi eux, 12 membres de la famille Thabet dont l'habitation a été touchée à l'aube par les bombes dans le quartier de Bichara à Deir al-Balah (centre). Les raids ont été intenses à Deir al-Balah, à Gaza-Ville dans le nord et dans les villes de Khan Younès et Rafah dans le sud, d'après des témoins. Des combats acharnés ont opposé les combattants palestiniens à Khan Younès et à Gaza-Ville aux assaillants sionistes. Face à l'agression dévastatrice, les médiateurs internationaux -Etats-Unis, Qatar, Egypte- tentent d'arracher un nouvel accord de trêve humanitaire, après celle de fin novembre. En vain jusqu'à présent. Le cabinet de sécurité israélien doit se réunir en fin de journée afin de déterminer le « mandat » de la délégation qui doit se rendre à Doha pour de nouvelles discussions. Mais le ministre des Finances Bezalel Smotrich, un ténor de l'extrême droite, s'oppose à l'envoi de cette délégation. « Netanyahu doit ordonner à (…) l'armée d'entrer immédiatement à Rafah et d'intensifier la pression militaire jusqu'à ce que le ville soit détruite ». Dans la ville de Rafah collée à la frontière fermée de l'Egypte et quotidiennement bombardée par l'armée de l'air israélienne, s'entassent plus de 1,5 million de Palestiniens, la plupart des déplacés vivant dans des conditions très dures. Benjamin Netanyahu a approuvé « les plans d'action » en vue d'une offensive terrestre à Rafah, impliquant une « extermination de la population », a indiqué son bureau sans autre précision. « Au nom de l'humanité, nous appelons Israël à ne pas aller de l'avant » dans son opération contre Rafah, a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus, le chef de l'Organisation mondiale de la santé. Parti de Chypre, un bateau de l'ONG espagnole Open Arms transportant 200 tonnes de vivres de l'organisation World Kitchen Central a déchargé sa cargaison à Gaza. L'aide doit être acheminée dans le nord du territoire palestinien, où la situation humanitaire est particulièrement catastrophique. Un deuxième bateau d'aide est prêt à partir, selon Chypre. En outre, plusieurs pays arabes et occidentaux ont poursuivi le parachutage de la nourriture sur Gaza. Mais pour l'ONU, l'aide par voie terrestre est vitale.