La responsabilité sociale des entreprises (RSE) prend de plus en plus d'ampleur auprès des différents acteurs économiques dans un environnement où la rentabilité à court terme prime sur les valeurs sociétales. Elle est devenue un impératif incontournable pour les entreprises et le Groupe CDG s'est engagé à jouer un rôle actif dans ce domaine. Avant la prise de conscience générale sur l'importance de la RSE et du développement durable, de nombreux projets initiés par le Groupe CDG depuis des décennies ont toujours eu un caractère historique en termes d'impact positif sur l'économie et la société. Ses filiales ont réalisé des avancées significatives en matière de RSE, démontrant leur engagement envers la durabilité. A ce titre, l'Institut Groupe CDG a organisé le jeudi 12 octobre, un webinaire qui a eu pour but d'explorer les enjeux de la RSE pour les entreprises et expliquer pourquoi il est devenu essentiel de l'intégrer dans leurs stratégies. Il a aussi permis à nos invitées opérant dans des secteurs différents de mettre en évidence des réussites dans ce domaine à travers des témoignages et des exemples concrets de bonnes pratiques : Nour El Houda EL HAMOUMI, Directrice du Département Développement Durable, SAZ ; Housna MEDAGHRI ALAOUI, Directrice du Pôle Sustainability & Property Management, MADAEF ; Lamiae RHISSASSI, Directrice Organisation et Risques, MedZ et Mouna ZOUAOUI, Chef de service Organisation & Risques, Novec A travers ses différentes branches d'activité, le Groupe CDG a fait du développement durable un véritable pilier de sa stratégie. Cette dernière s'aligne sur les Objectifs de Développement Durable adoptés par l'ONU en 2015 et les principes de la Stratégie Nationale de Développement Durable adoptée par le Maroc en 2017. Cet engagement s'est matérialisé par la mise en place par la CDG d'une charte de développement durable Groupe couvrant l'ensemble de ses activités et métiers. Pour gagner en performance, Mouna ZOUAOUI avance que « la démarche RSE devrait être structurée autour d'une vision et des valeurs communes ». Elle préconise d'intégrer davantage les critères RSE dans les cahiers des charges et d'y allouer un budget suffisant. Ainsi, Housna MEDAGHRI ALAOUI considère la RSE « comme une réelle opportunité pour toute entreprise de se positionner à l'international, nouer des partenariats, attirer de nouveaux investisseurs et améliorer sa proposition de valeur ». Dans cet esprit, Lamiae RHISSASSI, pose la question du coût que pourrait impliquer le non engagement des entreprises en matière de RSE, affirmant que les risques encourus sont non négligeables puisqu'il s'agit de risques de perte d'image, de réputation et de compétitivité, de perte d'opportunités commerciales et du soutien des parties prenantes, au vu des pressions qu'elles exercent sur les entreprises pour adopter les pratiques RSE, mais aussi un accès plus difficile au financement qui peut freiner la croissance économique. L'engagement doit aussi être motivé par une conviction personnelle. Nour El HOUDA EL HAMMOUMI appuie cet argument par le fait que la RSE est « une conviction intime, tributaire d'une prise de conscience individuelle et d'une appropriation au sein des sphères décisionnelles, devant être mise au service d'un meilleur collectif. Il s'agit d'une démarche vertueuse qui, si elle est employée à bon escient, se révèle être un levier indéniable de croissance ». Les intervenantes ont saisi cette occasion pour mettre en avant quelques actions RSE déployées par leurs différentes structures et les impacts qu'elles ont eu sur les trois piliers du développement durable que sont l'environnement, l'économique et le social.