Le Hassania d'Agadir en ballotage Saoudi El Amalki A peine une dizaine de journées de l'expiration du championnat, le Hassania d'Agadir était sur le grill de la relégation et priait les dieux du football de se mettre à l'abri de la relégation. Il a fallu pour cela, toute la vaillance du comité élu, conduit de main de maître par Amine Dor, tout l'engouement des fans sur les gradins et surtout toute l'habileté du coach Abdelhadi Sektiuoui, pour qu'au bout du compte, le Grand Club fanion de toutes les régions sud, esquive les enfers, avec panache et euphorie. A présent, au moment où tout le monde savoure, non sans exultation cette prouesse mirobolante et et où on met les pieds dans l'étrier afin d' amorcer les préparatifs de la seconde phase de la besogne, tel qu'assignée par la nouvelle équipe dirigeante, à savoir, la mise en œuvre de la nouvelle stratégie annoncée au préalable, par la refonte de toutes les structures en mauvais état, voilà que les troubles-fête renaissent de leur tanière, dégainent et tirent à bout portant, sur tout ce qui bouge dans le tas. Certains rabâchent le refrain désuet de l'illégalité de l'assemblée élective, alors qu'ils y étaient bel et bien vaincus et n'y avaient même pas pris la peine d'y faire part. D'autres sèment des affabulations et obscénités, dans les supports des réseaux sociaux en vue d'attiser le doute et la non confiance chez les partenaires et bailleurs de fonds... En fait, il est bien connu qu'au sein des entourages du Hassania, comme partout ailleurs dans le pays, il y a toujours des «opportunistes» malveillants qui sont à l'affût et n'attendent que l'occasion pour réapparaître et tirer profit personnel de leurs actes immondes. Le regretté Souverain Hassan II disait un jour que «On ne peut faire bon ménage entre les gens de bonne foi et ceux de mauvaise foi !». Le Hassania d'Agadir appartient à un territoire, une communauté, une histoire, une identité, une devise...que nul pourra altérer ni piétiner. « Les absents ont toujours tort de revenir ! », disait Jules Renard, écrivain français qui paraphrasait l'absence tardive d'Ulysse de dix ans pour regagner son royaume, après la guerre de Troie, en laissant ce dernier en pâture. L'absence de tous ces chahuteurs d'aujourd'hui, durant les moments cruciaux pour le maintien dans l'élite, ne peut être que synonyme d'imposture, de traîtrise et de bassesse. Tout le mérite revient en revanche, à ceux qui se sont battus comme de beaux diables pour enjamber les gouffres et c'est à eux seuls que revient le laurier de l'auréole !