En présence des représentants des autorités locales, de la FRMF, de la Jeunesse et de sports, de la presse nationale, du comité du club et ses 39 adhérents des 53 à jour de leur cotisation, le KAC Kenitra a tenu son assemblée générale ordinaire, dont les travaux ont commencé avec un retard de plus de 60 minutes par rapport à l'heure prévue, le samedi 17 juillet 2010, à la salle des conférences de la C.C.I.M de kenitra. A l'ouverture des travaux, l'assistance était invitée à se lever pour la lecture de la fatiha à la mémoire de Driss Haidara, décédé une semaine avant. Puis se fut le tour du secrétaire général et du commissaire des comptes de procéder à la lecture des deux rapports : moral et financier. Cette lecture était plusieurs fois arrêtée pour intercaler ou pour ajouter des phrases ou des paragraphes ne figurant pas dans les copies remises à l'assistance. Ce qui n'était pas pour faciliter le suivi, ni éviter une réaction brusque d'un responsable, à l'instant où le commissaire des comptes voulait éclaircir la situation du club vis-à-vis de ses créanciers. A qui celui-ci doit la somme de 2.774.942,22DH. L'écart entre les recettes et les dépenses est de (-11.083,90DH). Si nous ajoutons cette somme à celle des dettes du club, nous aurons 2.786.026,12DH de charges à payer par le club en plus de la somme comptabilisée. Mais comme les dettes n'étaient ni portées sur le rapport financier ni remises sur un document annexe, les équivoques n'ont pas manqué. D'ailleurs ce n'est pas la seule remarque à faire à une gestion qui se dit à la hauteur. Et a qui nous demandons un éclaircissent des points se rapportant à la situation des joueurs : Yassine Kourdy- Mamadou Diagne- Hicham El-Aroui et Berrabah Abdelmoula, pour ne citer que ces derniers. Avant l'adoption des deux rapports les débats ont commencé par un incident qui a failli mal tourner, suite à une prise de bec entre le premier intervenant et une partie du public autorisée par le président à suivre les travaux de cette assemblée sans en avoir droit. C'est ce que nous avons bien pressenti dans Al-Bayane du même jour ( 10/7/2010). Devant l'impossibilité de retrouver le calme dans une salle surchauffée par le comportement irrespectueux d'une part, et par l'une de ces nombreuses erreurs à l'actif de ceux qui resteront toujours victimes de leur propre crédulité de l'autre, on a fait appel au service de l'ordre pour permettre à l'assemblée de reprendre ses travaux. Les intervenants qui se sont succédé soit pour faire des éloges au comité, soit pour dire n'importe quoi, n'ont pas attiré toute l'attention d'une partie de l'assistance. Contrairement au président du club qui a déclaré que tout reste tributaire des moyens matériels dont pourrait disposer le club pour espérer meilleurs résultats. Apres l'adoption des deux rapports, le comité s'est retiré, cédant la place à une commission pour diriger le reste des travaux. A l'heure des élections, aucun candidat n'était venu concurrencer Hakim Doumou, réélu par la majorité des présents. Sans parler de l'unanimité puisque 15 adhérents étaient absents. Reprenant la parole, le président du club souhaitait des solutions aux problèmes matériels pour entamer une nouvelle stratégie à la veille du passage de l'amateurisme au professionnalisme. Comme i l a demandé la désignation d'une commission pour recevoir et étudier les demandes des prétendants aux postes de membre du comité de gestion.Le recours a cette nouvelle politique pour former le bureau, n'est pas un fait gratuit de la part d'un président qui a trop retenu de son expérience, et appris le celle de son père.