Le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU chargé de la MINURSO, M. Hany Abdelaziz a démenti, jeudi, les propos qui lui ont été attribués au sujet de ses «préoccupations vis-à-vis de la situation des droits de l'Homme au Sahara». M. Hany Abdelaziz a affirmé, dans une déclaration à la MAP, que la traduction de ses propos n'a pas été fidèle, notant que le terme «préoccupation» est une expression imprécise et qu'il n'est pas en mesure d'être au fait de cette question. «Comme je l'ai expliqué, je ne suis pas chargé, conformément à la résolution 1920 du Conseil de sécurité de l'ONU, de ces questions», a-t-il dit. Il a expliqué que sa visite dans les camps de Tindouf a été suivie de rencontres et de déclarations à la presse au cours desquelles plusieurs points avaient été évoqués, signalant que ses réponses «ont été faites dans la limite de la mission dont il a la charge». M. Hany Abdelaziz a souligné que tout le monde partage le sentiment de frustration en raison de l'absence de progrès vers la réalisation d'un règlement du conflit. «Je partage aussi cette frustration, puisque nous n'avançons pas au sein de la MINURSO», a-t-il souligné, ajoutant que «non seulement les populations du Sahara et des camps de Tindouf, mais tous les peuples de la région et la communauté internationale ne sont pas satisfaits de cette situation». M. Hany Abdelaziz a ajouté qu'il «importe d'apporter ces éclaircissements car il semble que des personnes et des responsables là-bas n'ont pas saisi le sens du message qui était d'ailleurs clair : Nous voulons avancer, nous voulons en finir avec ce problème pour mettre fin à cette mission et rétablir la fraternité, comme elle se doit, entre frères».