La concurrence a parfaitement été domptée : Max Verstappen (Red Bull) a remporté dimanche le premier Grand Prix de Miami de Formule 1 devant les Ferrari de Charles Leclerc, deuxième et Carlos Sainz, et grignote progressivement l'avance de Leclerc au championnat. Il aura fallu moins de dix tours au champion du monde en titre pour prendre les rênes de la course, qu'il ne lâchera plus jusqu'à l'arrivée. Le Néerlandais, parti troisième sur la grille, a dès le départ soufflé la deuxième place à Sainz pour, quelques tours plus tard, s'emparer de la tête de la course au détriment du leader au championnat Charles Leclerc. « C'était une course très difficile physiquement. Nous avons eu du mal avec les pneus moyens et nous nous sommes fait dépasser, mais avec les pneus durs, nous étions très compétitifs », a réagi le Monégasque à l'arrivée. A l'issue de cette manche, statu quo au championnat après cinq courses: Leclerc reste en tête, avec 104 points, devant Verstappen qui revient à 19 unités de son rival (85 pts) et le Mexicain Sergio Pérez (Red Bull, 66 pts), qui termine au pied du podium à Miami, à l'issue d'une bataille pour la troisième place avec Sainz. Au championnat des constructeurs, même situation : Ferrari continue de mener la danse, devant Red Bull mais avec seulement 6 points d'avance. Il s'agit de la 3e victoire de la saison pour Verstappen et la 23e de sa carrière. « C'est un sacré comeback. Je crois que je n'ai même pas fait de départ (simulé), je ne savais donc pas à quoi m'attendre au départ », a déclaré le vainqueur. Il revient en effet de loin : victime de divers problèmes techniques vendredi lors de la première journée des essais, il avait passé le plus clair des deux séances au garage, ce qui n'est jamais idéal, surtout sur un nouveau tracé. Derrière les hommes de tête, les Mercedes de George Russell et de Lewis Hamilton, s'assurent les 5e et 6e place, devant l'Alfa Romeo de Valtteri Bottas. Le Français Esteban Ocon, au volant de son Alpine, se hisse à la huitième place alors qu'il partait pourtant du fond de la grille. Cinq abandons sont également à déplorer. Outre celui du Chinois Zhou Guanyu (Alfa Romeo, du Danois Kevin Magnussen (Haas) et de l'Allemand Sebastian Vettel (Aston Martin), le Britannique Lando Norris (McLaren), a été victime d'un accrochage avec l'AlphaTauri du Français Pierre Gasly, également contraint à l'abandon.