A la conquête du marché israélien Saoudi El Amalki Dans le sillage de la dynamique qui s'opère, à brides abattues, depuis la floraison éclatante de la diplomatie nationale, notre pays est en passe d'en tirer profit pour les secteurs que la crise pandémique a fortement ébranlés. On en citera le tourisme dont l'impact viral se fait lourdement sentir au côté d'autres domaines. Dans ce sens, on appréciera la présence hyper retentissante du contingent marocain dans le Salon International de Tourisme de Tel-Aviv (IMTM), en particulier la délégation du conseil régional du tourisme Agadir Souss Massa, en la personne de son président, Rachid Dahmaz et de la vice-présidente Sana Arabab, fille du regretté Mohamed Arabab, l'un des pionniers majeurs du tourisme régional. En fait, l'ONMT ambitionne de drainer pas moins de 200 000 touristes israéliens sur nos destinations pour ce début fort prometteur et en relever le taux dans les années à venir, selon Adil El Fakir, Directeur Général de l'ONMT. Au fait, pour un marché dont le volume de vacanciers frôle les 8 millions de visiteurs par an, l'opportunité est saisissante, d'autant que les rapports de rapprochement entre les deux pays ne cessent de s'accroître ces derniers temps. Il convient aussi de rappeler que l'histoire de la culture judaïque séculaire, viscéralement incrustée dans leur terre natale aura à favoriser leurs afflux au bercail. Connu pour sa résolution indéfectible à la cause de la première station balnéaire du pays, le patron du CRT d'Agadir, Rachid Dahmaz s'est mis à pied d'œuvre dans le stand Souss Massa pris d'assaut par une affluence accrue, en vue de persuader essentiellement la communauté israélienne à mettre le cap sur le pays et plus spécialement sur la capitale du Souss. Pour ce faire, il a dû faire usage de son habilité et sa dextérité qui ont été constamment son fort en termes de persuasion. Il importe de noter que , dans ce sens, qu'il n'hésitait pas à magnifier toutes les offres de la destination, en matière de clémence climatique, d'accueil hospitalier, de diversité paysagère, de valeur culturelle et patrimoniale…De même, les démarches ayant émaillé son activisme dans cette foire de l'industrie touristique, ont concerné les Tours Opérateurs ainsi que les compagnies aériennes. Dans ce sens, le président du CRT n'a pas manqué non plus d'illustrer toutes ces démonstrations à faire visionner des vidéos en langue hébreu, financées par le conseil de la région Souss Massa. Une initiative de toute ingéniosité qui, à coup sûr, ferait son effet de tentation sur le choix à porter à la destination en grand chantier urbain. Une occasion aussi de réunir toutes les conditions auprès des TO privés et décideurs institutionnels israéliens dans le but d'entonner le potentiel pluriel de la région Souss Massa et sa capitale qui s'est vu décerner la centralité territoriale du pays. Tout en tenant compte de la particularité du mode de vie du citoyen israélien au niveau de l'aspect gastronomique, le président du CRT s'est attelé à anticiper sur la formation de ces guides, en modules focalisés sur la culture et la spécificité juives en présence dans le fond ancestral régional. De par cette notoriété de retombée certaine sur leur préférence, on est sûr du flux des visiteurs israéliens, si on sait qu'une bonne partie d'origine marocaine, ont hâte de rallier leur pays, du fait de la reprise de connectivité et surtout la mise en place des vols directs par la RAM et ses homologues d'Israël à Tel-Viv, depuis la convention partenariale entre les compagnies aériennes israéliennes et l'ONMT.