Le rapport du SG de l'ONU cite une lettre Royale Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a mis en relief, dans son rapport au Conseil de sécurité sur le Sahara marocain, publié dans les 6 langues officielles des Nations Unies, la lettre Royale soulignant le caractère « irréversible » des actions pacifiques menées par le Maroc au niveau du poste frontalier d'El Guerguarate pour rétablir la libre circulation civile et commerciale. Dans ce cadre, le Secrétaire général de l'ONU a informé les membres du Conseil de Sécurité de la lettre que lui a adressée S.M. le Roi Mohammed VI le 21 novembre 2020, dans laquelle le Souverain a affirmé que les actions entreprises par le Maroc à El Guerguarate étaient «irréversibles», tout en réaffirmant l'attachement du Royaume au cessez-le-feu. Revenant sur les violations illégales des mercenaires du « polisario » à Guergarate en octobre et novembre 2020, M. Guterres a indiqué, que depuis le 22 octobre 2020, "des opérations de reconnaissance par hélicoptère de la Minurso au-dessus d'El Guerguarate ont constaté la présence dans la bande tampon de 12 membres du polisario armés en uniforme militaire", en plus de "8 véhicules militaires, dont deux étaient équipés d'armes lourdes". De même, le SG de l'ONU a fait savoir que le "polisario" a été informé, par la Minurso, que sa présence à El Guerguarate constituait "une violation de l'Accord militaire n° 1" tout en l'enjoignant de retirer son personnel militaire et ses véhicules de la bande tampon. Il a par ailleurs cité une autre lettre que lui a adressée SM le Roi le 12 novembre 2020, dans laquelle le Souverain a exhorté le SG de l'ONU à "redoubler d'efforts pour mettre fin rapidement et définitivement aux actes de provocations intolérables et déstabilisateurs du polisario", faisant savoir que le Maroc, "en vertu de ses responsabilités et en plein respect de la légalité internationale agira de la manière qu'il jugerait nécessaire, afin de sauvegarder le statut de la zone et de rétablir la libre circulation" à El Guergarate. Evoquant l'intervention pacifique menée par les Forces Armées Royales pour restaurer la fluidité de la circulation dans ce poste frontalier, M. Guterres a indiqué "qu'aucune victime n'a été signalée à la Minurso dans les événements de la journée" du 13 novembre. Et le SG de l'ONU d'ajouter que suite à l'intervention des FAR, les éléments armés du «polisario» ont brusquement fui la zone tampon de Guergarate. Le caractère pacifique de cette opération a été confirmé par l'ambassadeur, représentant permanent du Maroc auprès de l'ONU, Omar Hilale dans deux lettres adressées au Conseil de sécurité en novembre 2020. Dans ces deux missives, le diplomate a souligné que l'action menée par les Forces Armées Royales, visant à mettre un terme définitif aux violations inadmissibles par le « polisario », du cessez-le-feu, des Accords militaires et des résolutions du Conseil de sécurité, à El Guergarate, s'est déroulée de manière pacifique, sans aucune menace ou atteinte à la vie et à la sécurité des civils, précisant que cette action a eu lieu en présence de la MINURSO, qui l'a observée entièrement. Ces affirmations sans équivoque, par le SG de l'ONU, de la présence des milices lourdement armées du « polisario » à Guergarate en octobre et novembre derniers, sont un démenti cinglant aux assertions fallacieuses de ce groupe séparatiste armé et de son parrain algérien qui prétendaient que seuls des civils se trouvaient à ce moment, à Guergarate. De même, cette confirmation par le SG de l'ONU et la MINURSO conforte l'action pacifique et légitime entreprise par le Maroc à Guergatate pour nettoyer cette région des mercenaires du « polisario ». Cette action qi a été fortement saluée par la Communauté Internationale, notamment par un très grand nombre de pays et d'organisations internationales, régionales gouvernementales et non gouvernementales. Fermement attaché à la préservation du cessez-le-feu, le Royaume est tout aussi soucieux de le consolider en empêchant la récurrence de pareils actes graves des milices armées séparatistes du «polisario», qui violent le cessez-le-feu, les accords militaires et menacent la sécurité et la stabilité régionales.