Le Maroc est un modèle en matière de respect des droits des femmes, a affirmé, samedi à Rabat, le directeur général de l'Organisation islamique pour l'éducation, la science et la culture (ISESCO). Intervenant à l'occasion du Forum international sur les efforts du Royaume du Maroc en matière d'autonomisation économiques des femmes et des filles du Maroc, organisé à l'initiative du ministère de la solidarité, du développement social, de l'égalité et de la famille, à l'occasion de la journée nationale de la femme marocaine, M. Bin Mohammed Al Malik a souligné que le Maroc constitue un modèle en matière de respect des droits des femmes, mettant en exergue les dispositions constitutionnelles à même de garantir l'équité des genres. Dans ce sens, le directeur général de l'ISESCO a rappelé la réforme du code de la famille, annoncée par SM le Roi Mohammed VI le 10 octobre 2003, soulignant que cet évènement constitue une étape historique. En outre, le responsable n'a pas manqué de mettre en lumière la baisse significative du taux d'analphabétisme au Royaume, ainsi que l'intégration de la femme dans le tissu économique. Abordant la situation exceptionnelle, à la lumière de la Covid-19, le directeur général a appelé à tirer des leçons de cette crise, notamment dans les secteurs de la santé et de l'éducation, qui constituent les clefs de voûte pour l'autonomisation des femmes et des filles. Pour sa part, le président de la région de Fès-Meknès et de l'association des présidents des régions, Mohand Laenser s'est félicité du rôle de la femme dans le développement des territoires, ajoutant que les conseils des régions encouragent la mise en place de chantiers relatifs à l'autonomisation des femmes et des filles, notamment en milieu rural. Le ministère de la solidarité, du développement social, de l'égalité et de la famille a élaboré, dans un cadre de partenariat avec ONU Femmes-Maghreb, "le Programme national intégré d'autonomisation économique des femmes et des filles (PIANEF) à l'horizon 2030", baptisé "Maroc Attamkine", afin de renforcer le cadre institutionnel qui promeut l'autonomisation et développe les opportunités économiques au profit des femmes et des filles, en se basant sur une vision définie au niveau des préconisation du plan "IRCAM 2", sans laisser de côté les femmes et les filles du milieu rural. Cette action intervient en parfaite harmonie avec les dispositions constitutionnelles et les engagements contenus dans le programme gouvernemental du mandat législatif 2016-2021, notamment celles visant à "renforcer l'inclusion économique des femmes et leurs autonomisation dans le domaine du développement", et en déclinaison des objectifs de développement durable, des divers accords internationaux ratifiés par le Maroc et des axes du plan gouvernemental pour l'égalité "ICRAM 2", relatifs à l'autonomisation économique des femmes. Ainsi, la vision stratégique du programme a été définie en considérant "l'autonomisation économique des femmes et des filles comme l'un des piliers du nouveau modèle de développement", en réalisant trois axes stratégiques, à savoir: l'accès aux opportunités économiques, l'éducation et la formation et la garantie d'un environnement propice et durable pour l'autonomisation économique des femmes et des filles. Cette rencontre d'envergure, à laquelle ont participé plusieurs personnalités du monde politique, c'est conclue par la signature de conventions entre le ministère de la solidarité, du développement social, de l'égalité et de la famille et des conseils régionaux et provinciaux.