L'information a enflammé la toile suscitant l'indignation des internautes et des activistes des réseaux sociaux. En fait, une «note», relayée par plusieurs médias, indiquant que les transporteurs routiers de voyageurs auraient reçu des instructions de la part des autorités «interdisant» la vente de billets de transport aux immigrés en provenance des pays subsahariens et ne disposant pas d'une carte de séjour. Les condamnations ont fusé alors de toute part, criant au racisme et au délit de faciès, notamment contre la Compagnie de transports au Maroc (CTM). Cette fausse information a poussé la direction de la CTM à sortir de son silence et à apporter un démenti catégorique. Dans une mise au point publiée sur son compte facebook, la Compagnie a infirmé ces faits et assuré que cette note «n'est pas un document de la CTM et aucune annonce ou avis de ce type n'a émané de la direction générale de la compagnie». Pour l'opérateur de transport par autocars, de tels actes sont aux antipodes des valeurs et de l'éthique de l'entreprise qui rejette toute sorte de discrimination.