Réunions des commissions administratives    Des sénateurs français « impressionnés » par le développement des provinces du Sud du Royaume    Clôture du Sommet du PDDAA avec l'adoption de la Déclaration de Kampala    Crise franco-algérienne : Entre indifférence, popcorn et compassion    Un bal masqué du polisario : La jeunesse dévoile l'inavouable    Le Maroc prévoit d'élargir son réseau autoroutier de 66 % d'ici 2030    Un port sec en vogue    Le bilan qui promeut et promet    Attijari Global Research prévoit des performances record entre 2024 et 2026    La QIB remporte le prix de la meilleure banque islamique du CCG    Marché des changes (02 au 08 janvier) : le dirham s'apprécie de 1,4% face à l'euro (BAM)    La France est-elle sur le point de soutenir le droit à l'autodétermination du peuple de la région de Kabylie ?    Joseph Aoun, nouveau président du Liban    Incendies à Los Angeles: Le bilan grimpe à 16 morts    CHAN 2024 : Tarek Sektioui annule le stage de préparation des natifs de 2000 et au-delà    Hubert Velud : « Une qualification méritée, nous avons toujours une marge de progression »    Bilal El Khannouss étincelant face aux QPR d'Ilias Chair    La FRMF et les Ligues Nationales tiendront leurs AG le 13 mars prochain    L'ANEF dément les allégations sur la destruction de plants de pins à Nador    Marrakech : Nouvelle Ecole de Formation des Gardiens de la Paix    L'Association Awal Houriates dénonce le flou communicationnel du gouvernement    Programme « Marrakech, Ville Durable »: Examen du plan d'action 2025    Températures prévues pour le lundi 13 janvier 2025    Vague de froid, de mardi à vendredi, dans plusieurs provinces du Royaume    « Tiflwine » célèbre les traditions amazighes ancestrales    Une lettre à Adonis    «Yassine Adnane : renforcer la place de Marrakech comme ville et capitale du livre »    Crise diplomatique entre la France et l'Algérie : pour le Quai d'Orsay, la relation avec Alger a atteint "un seuil extrêmement inquiétant"    L'ancien ambassadeur Xavier Driencourt s'élève contre l'absence de réciprocité dans les mesures imposées par l'Algérie aux diplomates français    Gabriel Attal appelle à abroger l'accord bilatéral de 1968 face aux provocations d'Alger    Radisson lance la construction de deux nouveaux hôtels à double enseigne et des appartements avec services à Casa Anfa    Les relations commerciales entre le Maroc et l'Espagne atteignent un nouveau sommet pour la quatrième année consécutive    Le retour du chaos : Les services de renseignement algériens impliqués dans l'attaque des camions marocains entre le Mali et la Mauritanie    Drame familial à Sidi Bennour : une fillette séquestrée par son père succombe à ses souffrances    L'Armée marocaine : Modernisation stratégique, contrats d'armement ambitieux et position mondiale avancée    Finale. Supercoupe d'Espagne / Real - Barça : Horaire? Diffusion?    CCAF: La RSB pour le sans-faute face au CD Lunda del Sul au début de l'après- midi    Megarama : Quand on aime la vie, on ne va pas au cinéma    Botola : Les résultats provisoire de cette 18è journée    Manifeste de l'Indépendance : les journalistes istiqlaliens commémorent l'esprit du 11 janvier    Diaspo #371 : Naïma Hadji, une passion pour la coiffure qui «redonne le sourire»    Akhannouch se dit fier du bilan de son gouvernement    Le 11 janvier : Un symbole de souveraineté et d'unité nationale    Ligue des Champions CAF: Mamelodi Sundowns bat AS Maniema Union    Safi, cité océane : entre sinistre et gaucherie!    Rabat International Fashion Fair 2025: La mode mondiale débarque à la capitale    Casablanca. La diversité culturelle au cœur des célébrations d'Id Yennayer 2975    Découverte des épaves de deux navires archéologiques au large d'El Jadida    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



L'histoire progressive de l'université Ibn Zohr!
Publié dans Albayane le 03 - 06 - 2019

En 1984, fut crée dans la capitale du Souss, le premier noyau de l'université Ibn Zohr. C'était la faculté des lettres et sciences humaines qui relevait encore de Cadi Ayyad de la cité ocre. Cette unité de l'enseignement supérieur, en état embryonnaire, regroupait des flots estudiantins émanant des quatre régions sud du royaume.
A cette époque tumultueuse de l'histoire, les ultimes soubresauts de l'Union Nationale des Etudiants du Maroc se faisaient encore retentir dans les enceintes des structures universitaires, notamment dans les plus prestigieuses en la matière, à Rabat, Casablanca, Fès, Oujda ou encore Marrakech.
A Agadir, en dépit des premiers balbutiements du processus progressif de la constitution d'un bloc pluridisciplinaire, les étudiants entamaient déjà des actions vivifiantes sous la chapelle de l'UNEM. En raison du rayonnement notoire du mouvement national, dans le temps, mais aussi de la diversité confortée par le gisement riche des cultures amazighe et sahraouie, l'activité politique et syndicale prenait vite une dimension de plus en plus, marquante. C'est ainsi que des groupements voyaient le jour et exhibaient leurs prestations sur l'esplanade de la faculté, sous forme de cercles et d'attroupements.
Il convient de reconnaître que ces apparitions à la fois de contestation des systèmes adoptés et d'épanouissement de la conscience collective, comblaient un besoin ardent d'adhérer à une vie estudiantine animée. Hormis des dérapages qui peuvent se produire, de temps en temps, souvent aiguisés par des accrocs d'ordre ethnique et tribal, il y a lieu de constater que la plupart de ces manifestations se déroulaient dans le respect et la stabilité. Il importe également d'avancer qu'aux débuts du parcours universitaire au sud du pays, les effectifs étaient encore restreints et le corps professoral ainsi que le staff administratif nourrissaient de la sérénité d'ensemble.
Cependant, au fil des années, l'unique faculté d'antan grossissait et se voyait consolider par de nouvelles filières. Puis apparaissaient, dans la foulée, d'autres unités universitaires, en particulier la faculté des sciences ou encore l'EST, l'ENSA, l'ENCG… Cette éclosion allait, par la suite, éclater par le la floraison d'une multitude d'institutions, à travers tout le territoire des régions que gère l'université Ibn Zohr. A l'instar de nombre d'universités du pays, la ferveur estudiantine qui ravivait les campus d'autrefois se ramollissait et s'effilochait progressivement. Pis encore, elle est remplacée par des attitudes de haine, d'animosité et de violence.
Des conduites d'extermination envahissaient les espaces universitaires. La faculté qui était un berceau d'échange et de partage des idées et des opinions, dans la concorde, se transformait en champ de bataille et de querelle. Il faut bien dire que l'affaiblissement que subit à présent la classe politique marocaine, plus spécialement les forces vives nationales et démocratiques, avait aussi des répercussions fâcheuses sur l'université. Il va sans dire qu'au-delà de la mission cognitive de l'université, celle-ci a toujours constitué une école de citoyenneté par excellence. C'est dans cette ambiance de réflexion constructive que des cadres de qualité ont fondé le Maroc contemporain, de la civilité, du civisme et de la modernité. Qu'en est-il aujourd'hui ? Du vide, hélas!


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.