Dans le but de renforcer l'appartenance des Marocains résidents à l'étranger à leur pays en tant que citoyens marocains à part entière, jouissant de leurs droits politiques et civiques, il est nécessaire de d'assurer leur participation au Parlement, a affirmé le député Karimi Jamal Benchelroun, membre du Groupement parlementaire du progrès et du socialisme à la Chambre des représentants. Intervenant lors de la discussion du projet du budget du ministère chargé des MRE, le député a également appelé à la mise en œuvre de toutes les dispositions constitutionnelles relatives à l'opérationnalisation du Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger, compte tenu qu'il est sensé jouer un rôle fondamental pour défendre leurs droits et intérêts. Il a également souligné la nécessité d'agir pour améliorer davantage les conditions de leur accueil, protéger leurs intérêts, satisfaire leurs revendications urgentes et leur faciliter les démarches administratives, notamment à la Justice et aux services consulaires. Il a fait état aussi d'une série de propositions pour préserver leur identité marocaine, en particulier pour les jeunes générations, en ce qui concerne notamment l'apprentissage de la langue nationale et l'organisation de diverses manifestations qui les rapprochent davantage du patrimoine culturel, civilisationnel et historique de leur pays. L'agrégation des secteurs de la formation professionnelle et de l'enseignement, une décision qui va dans le bon sens Karimi Jamal Benchekroun est également intervenu, dans le cadre de la discussion du budget sectoriel de l'Education nationale. Selon lui, théoriquement parlant, l'agrégation des secteurs de la formation professionnelle et de l'éducation nationale est une décision «courageuse qui illustre la volonté de faire du secteur de la formation professionnelle un levier essentiel du développement humain. Cette agrégation devra permettre d'abord de combler le déficit qu'accuse le secteur de la formation professionnelle en ressources humaines et matérielles. Il a en outre salué la généralisation de la bourse au niveau de la formation professionnelle dans les établissements d'enseignement supérieur, estimant qu'elle devra permettra la formation d'un plus grand nombre de lauréats.