L'AVC est un acronyme pour dire accident vasculaire cérébral, car il arrive toujours d'une façon brutale. C'est une pathologie grave, cause de nombreuses mortalités et d'handicaps. Des études démontrent qu'il est aujourd'hui possible de prévenir, traiter et gérer les attaques cérébrales, en agissant sur les principaux facteurs de risque. A l'instar des autres pays de la planète, le Maroc a célébré lui aussi à sa manière la journée mondiale contre l'accident vasculaire cérébral (AVC), le 29 octobre. A cette occasion, l'OMS et la World Stroke Organization ont tenu à rappeler que toutes les deux secondes, une personne quelque part dans le monde subi un AVC et que toutes les cinq secondes, quelqu'un en meurt. En effet , chaque année, ce sont plus de 16 millions de personnes dans le monde qui sont victimes d'un AVC et, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), l'AVC reste la seconde cause mondiale de décès parmi les personnes de plus de 60 ans, et la 5e chez les adultes d'âge moyen, avec près de 6 millions de morts par an. L'AVC fait ainsi deux fois plus de décès que le SIDA et plus que la tuberculose et le paludisme réunis. Au Maroc, l'AVC est responsable de plusieurs milliers d'hospitalisations, chaque année. Son incidence estimée serait de 300/100.000 habitants. Aujourd'hui, grâce aux progrès que réalise la médecine dans ce domaine, et aux moyens d'information, de communication, aux médias (presse écrite et audio – visuelle) qui permettent au plus grand nombre de s'approprier des informations sur pratiquement toutes sortes de maladies dont l'AVC, il ne fait aucun doute qu'une meilleure connaissance des éléments favorisant sa survenue et des premiers symptômes permettrait d'en réduire considérablement le retentissement. Face à une attaque d'AVC, le plus important et urgent, c'est d'agir très vite, car chaque minute compte pour limiter les conséquences de l'AVC. C'est pourquoi il est opportun de sensibiliser et d'informer le public et les professionnels de la santé à propos des causes et des symptômes de l'AVC. L'accident vasculaire cérébral nous concerne tous et en tant que tel nous devons tous agir.