Il est nécessaire, voir indispensable, de faire participer les acteurs locaux( élus communaux et représentants de la société civile) dans le choix des projets financés par le Fonds de développement rural et des zones montagneuses dans le but de leur permettre d'assumer pleinement leurs responsabilités dans l'œuvre de développement et faire bon usage des ressources du FDRZM dans l'action de réduction des disparités spatiales et sociales, a affirmé le député Said NMILI, membre du groupement parlementaire du progrès et du socialisme (GPPS : PPS) à la Chambre des représentants. Intervenant lors de la séance plénière du 3 juillet, consacrée à la discussion du rapport de la Cour des Comptes sur la gestion du FDRZM, il a fait savoir que la Cour a justement pointé du doigt, dans ce rapport qui couvre la période 2005-2015, les défaillances du Fonds en rappelant que ce dernier ne dispose pas de ressources suffisantes pour financer les projets qu'il est sensé prendre en charge dans les zones rurales et montagneuses. Outre la faiblesse des ressources du fonds, qui variaient entre 300 et 350 millions de Dirhams durant la période 1994- 2008, le rapport rappelle qu'elles sont aussi sous- employées, en dépit de la faiblesse des infrastructures de base dans les zones concernées. Le député a également appelé à une révision pure et simple du cadre institutionnel portant organisation de ce fonds pour lui permettre de jouer pleinement son rôle.
Aicha Lablak : Responsabiliser tous les acteurs à travers un système de Contractualisation Pour sa part, la présidente du groupement Aicha Lablak a recommandé de nouveau au ministre de l'agriculture d'instituer un système de contractualisation avec les acteurs pour inciter toutes les parties à respecter leurs engagements dans le cadre de la réalisation des projets financés le FDRZM. Elle a souligné aussi la nécessité d'établir des conventions-cadre de désenclavement du monde rural et de soutien de l'agriculture solidaire pour contribuer à l'amélioration du niveau de vie des populations.