Une position du PPS sans ambages Certains milieux font propager, de manière fausse et tendancieuse, l'idée que la position du Parti du progrès et du socialisme serait entachée de contradiction sur la question du mouvement de protestation (Hirak) du Rif et des condamnations inacceptables prononcées contre ses activistes. Ces milieux lient la position du PPS au communiqué émanant de la majorité gouvernementale lors du lancement du mouvement de protestation au Rif et ce qui l'avait accompagné comme mauvaises déclarations, dont le Secrétaire général du PPS s'était départi, dans l'immédiat comme lors de toutes les prestations télévisées et les déclarations médiatiques. Il faudra rappeler, cependant, que le contenu du communiqué de la majorité, contrairement aux déclarations s'y rapportant, avait affirmé la nécessité de se comporter positivement avec les revendications du «Hirak» et avec le droit à la protestation légitime. Il convient, dès lors, de clarifier que le PPS a accompagné ce mouvement avec des positions claires qui font prévaloir la légitimité de ses revendications et de l'adhésion des citoyens à la protestation dans le cadre de la loi, tout en appelant les milieux responsables à l'interactivité rapide et effective avec les justes et légitimes revendications économiques, sociales et culturelles. Le PPS n'a pas hésité à réaffirmer la nécessité de faire respecter la loi à l'égard de toutes les parties, y compris les éléments de la force publique, en ce qui concerne les dérapages limités que certaines formes de protestation ont connus et qui ont distingué ce «Hirak». Il a également demandé le respect et l'attachement aux règles du droit et du procès équitable en ce qui concerne les poursuites judiciaires à l'encontre des activistes. Tous ces faits sont archivés dans les nombreux communiqués du Bureau politique du Parti, sur ce sujet et qui ont été rendus publics. Aussi, et dans le prolongement naturel (et sans contradiction aucune) de ces positions, le PPS n'a pas hésité, par le biais de son Secrétaire général Nabil Benabdallah, à exprimer, en toute clarté, sa solidarité totale avec les activistes du «Hirak» à l'encontre desquels des peines lourdes ont été prononcées par un verdict qui ne contribue nullement à insuffler le climat de détente et d'apaisement requis aujourd'hui pour notre pays. Aujourd'hui encore, le plus important pour le Parti est d'alerter et d'inciter, avec tous les moyens légaux, pour parvenir à la révision des sévères condamnations et œuvrer, avec célérité et efficacité, à la satisfaction des légitimes revendications sociales et spatiales, ainsi que du droit des citoyennes et des citoyens à une vie décente et libre, aussi bien au niveau de la région du Rif que dans le reste du pays. Jeunesse socialiste Condamnation sans appel d'un verdict inique La Jeunesse socialiste (JS) a vivement condamné le verdict rendu contre les activistes du «Hirak» du Rif. Elle a dénoncé la manière avec laquelle a été traité un«dossier revendicatif et relevant des droits élémentaires de l'homme», suite aux accusations formulées contre les meneurs du mouvement de protestation. En tant qu'organisation parallèle du Parti du progrès et du socialisme, la Jeunesse socialiste a rendu public un communiqué dans lequel elle «demande la révision de ces jugements iniques, la libération des détenus et de leur rendre justice et considération ainsi qu'à leurs familles, et ce conformément aux intérêts de la Patrie». Pour la JS, ces condamnations sont considérées comme «un défi irresponsable aux conséquences incalculables pour, d'une part, les fils du Rif et leurs aspirations, et, d'autre part, pour l'ensemble des masses populaires, au droit à la protestation pacifique, à l'expression et à la revendication des droits économiques et sociaux que la Constitution du pays garantit». Et de poursuivre, «ces jugements revanchards matérialisent la logique du mépris (la Hogra) que l'Etat exerce sur les pauvres et les fils du peuple marocain». La Jeunesse socialiste estime, dans son communiqué, que « la dignité, la justice sociale et le droit à une vie décente» ne figurent pas parmi les priorités des décideurs et qu'au peuple est ainsi rappelé «les années de plomb, les geôles et la peur, à chaque fois qu'il dépasse les limites en protestant pour réaliser davantage d'acquis».