Mieux vaut tard que jamais ! Les camarades de la section provinciale du Parti du Progrès et du Socialisme à Salé n'ont pas laissé la journée internationale de la femme passée inaperçue. Ils y ont afflué nombreux, le dimanche 2 avril au Complexe culturel de la ville, pour rendre un bel hommage aux militantes et aux femmes marocaines. Un grand moment de liesse marqué par le partage musical et artistique pour mieux fêter la femme en signe de reconnaissance et de gratitude pour ses lettres au quotidien et qui contribuent à l'évolution et au développement de la société marocaine sur toutes ses facettes. En effet, cette occasion, souligne Anass Sbihi, Secrétaire provincial de la section du PPS à Salé, est un moment symbolique fort pour s'arrêter sur le bilan qui a été présenté en matière de la situation de la femme pendant un an. Ainsi, l'événement est une occasion pour mettre le point sur ce qui reste encore à faire en la matière. «Nous espérons que les femmes marocaines jouissent de leurs droits ; d'égalité, de liberté et de dignité, pour faire face à toutes les entraves qui freinent le développement dans tous les domaines», a-t-il dit. La soirée a fêté en apothéose la femme. Pour ce faire, le groupe «Samar» de la musique arabe, présidé par Omar Ajboun, a mis du feu sur scène avec un cocktail de chansons marocaines et arabes classiques. La poésie n'est pas en reste. Dans ce sens, Lachen Bouaad, poète qui compte à son actif plus de 680 poèmes, a rimé la soirée avec des lectures de poèmes. La partie des hommages a été un moment très attendu de cette soirée au cours de laquelle des hommages ont été rendus à Charafat Afailal, Touria Jaadi, Rachida Al Marnissi, Khadija Ait Hammou, Rabia Zegar, Souad Bousaid, Fatiha Khalouji, Majda Belmaati, Fouzia Chlih, Samira Lyoussfi. Et ce n'est pas tout ! Les organisateurs ont primé les gagnantes du tournoi baptisé Ali Yata, en l'occurrence celles de l'équipe de l'Association Rajaa Hay Rahma, Noujoum Sala, l'Association Al Amjad Arriyadia, l'équipe de l'esprit sportif de la ville Salé.