L'argent et le sport, une antinomie ancienne qui ne résiste pas à l'histoire : Dans «l'Iliade» déjà, les héros d'Homère s'affrontent pour des vases de bronze, des chevaux, des captives. Aux Jeux Olympiques de l'Antiquité grecque, la rémunération des athlètes est conséquente : si le vainqueur paraît avec une couronne d'olivier sous les vivats du public, sa cité d'origine lui réserve à son retour des avantages substantiels (argent, nourriture parfois à vie, ou engagements accordés dans des compétitions à gros gains. Dans la Rome impériale, déjà, la rémunération d'un cocher de char gagnant peut atteindre des rémunérations énormes financées par les 150 000 places payantes et les paris. Au Moyen Age, les tournois et les joutes, sont des sports très populaires où l'appât du gain, bien souvent, prime sur la recherche de la gloire. Pire, l'enjeu peut même être la capture de l'adversaire pour obtenir une rançon ou, au moins, des chevaux ou des armes (*). Que des exemples qui montrent que l'argent a toujours fait partie du sport. L'immortalité a toujours existé. Aujourd'hui, ce qui a changé, c'est la nature et le degré de cette relation marchande. Droits télé, sponsoring, budgets, transferts... Le sport business n'a jamais autant flambé. Il y'a quelques années, le sport est entré dans une logique industrielle. Le monde des affaires a imposé ses exigences au sport professionnel : il faut gommer l'incertitude. L'argent, corrupteur numéro 1 du sport, a perverti l'ensemble du système. Les « valeurs du sport » sont désormais une fable pour enfant. Qui peut croire qu'il y' avait un sport d'éthique qui rassemblait les amoureux de la discipline. Une activité pour s'amuser, pour se dépenser tout en s'épanouissant. Il est révolu ce temps ! (*) Encyclopédie, histoire du Sport A travers cette adresse mail : Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. C'est une page qui est faite pour vous et avec vous !