La famille iconique avec le papa, la maman, les deux enfants et le labrador a pris un coup dans l'aile. Même si les sociologues soulignent la pression sociale que le modèle conjugale exerce encore : sur les femmes ; force est de constater qu'il n'apparaît plus comme l'horizon indépassable d'une vie réussie. C'est catégorique : On se marie moins et moins longtemps. Les ménages comprenant une famille monoparentale augmentent d'années en années. Et la part des couples composés de deux divorcés a de son côté doublé en dix ans. Aujourd'hui on fait des enfants, on se quitte et on refait sa vie. L'étape «célibat» devient un passage obligé et transitoire. La réussite ne se jauge plus à la fondation d'une famille, mais plutôt à l'aune de son travail. Le couple cesse d'être un modèle et devient un luxe. Le couple a vécu des jours plus heureux. Notre Maroc ne sort pas du lot. La situation inquiète. A Fès, le mois dernier, une association a pris le taureau par les cornes et a fait fort. Elle a organisé un festival de mariage collectif pour cent un couples. Objectif : «lutter contre la précarité sociale et le phénomène du célibat qui a pris des proportions inquiétantes dans la société». Il y'a effectivement de quoi s'inquiéter, pour un pays où le sport national de référence est la drague… A travers cette adresse mail : Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. C'est une page qui est faite pour vous et avec vous !