Faut-il se résigner à rompre le jeûne ou résister à l'épreuve en cas de maladie pendant le ramadan ? La question fait débat tous les ans à l'approche du ramadan dans la mesure où certains malades refusent de prendre leurs médicaments et mettent leur santé en danger. Est-ce une manière de mettre à l'épreuve leur foi, ou un risque inconsidéré ? Malgré la maladie, certains musulmans mettent un point d'honneur à bien faire leur ramadan et bien souvent, selon les dires des médecins et personnels des hôpitaux, les malades souhaitant jeûner sont ceux qui ont le plus de problèmes de santé. Il est assez difficile de leur faire cerner les dangers qu'ils encourent, car la plupart veulent vivre leur foi, et souffrent de ne pouvoir faire comme les autres musulmans, et malgré l'avis du médecin, ils jeûnent tout de même, entraînant des conséquences fâcheuses sur leur état de santé. Mais que dit exactement le Coran ? Sourate Al-Baqarah (La vache), verset 184 : « (...) Quiconque d'entre vous est malade ou en voyage, devra jeûner un nombre égal d'autres jours. Mais pour ceux qui ne pourraient le supporter (qu'avec grande difficulté), il y'a une compensation : nourrir un pauvre (...) ». Selon le texte sacré, il n'y a donc aucun souci à se faire quand on rate une partie du ramadan, puisqu'on peut récupérer les jours perdus en jeûnant ultérieurement en conséquence. Les personnes étant dans l'incapacité de vivre pleinement leur foi y trouveront, non pas une disgrâce ou un remord coupable, mais une miséricorde supplémentaire. A travers cette adresse mail : Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. C'est une page qui est faite pour vous et avec vous !