Le bouclier anti-missiles qu'Israël s'apprête à installer afin de contrer toute probabilité d'attaques dirigées contre son «pseudo» territoire, témoigne de la peur, voire de la phobie qui s'installe parmi les Israéliens et leurs dirigeants, des pays et groupes de résistance qui se multiplient et se renforcent aussi bien chez les Palestiniens que dans toute la région du Moyen Orient. Malheureusement, ces courants hostiles à l'occupation et à l'arrogance israéliennes semblent faire cavaliers seuls, devant le silence de morts des pays arabes, si ce n'est quelques sorties médiatiques timides et sans conséquences aucunes, sur la réalité du peuple palestinien qui saigne au vu et au su de la communauté internationale, paralysée. Si Israel veut détruire tout ce qui serait en relation avec la paix dans la région, c'est son problème ! La question qui devrait être posée est : comment doivent réagir les gouvernements arabes... ? Les pays arabes, comme en témoigne l'histoire, ont cessé de réagir fermement face à Israel depuis la guerre de 1973, après que l'Egypte ait accepté de signer l'accord de paix avec son ennemi. Depuis cette date, Israel a réussi à jouer le jeu d'un pays qui veut redorer son image dans les pays arabes et musulmans. Néanmoins, la réalité observée depuis 1948 et bien avant, démontre clairement qu'aucune paix n'est possible avec un pays qui ne veut pas rendre aux Palestiniens leurs droits légitimes de vivre en paix sur leur territoire occupé depuis plus de 60 ans. Les dirigeants israéliens n'éprouvent aucune retenue à se vanter du meurtre d'un tel ou tel Palestinien quel que soit son âge. Ce n'est pas le mourant Sharon qui niera ces faits. Le conflit avec Israel doit être géré d'une manière différente afin de l'obliger à admettre que les 1 Milliard 500 millions de musulmans ont leur mot à dire. Aux grands remèdes les grands moyens.