La Fédération royale marocaine de basket-ball a organisé récemment le deuxième séminaire de la saison au profit des arbitres et commissaires techniques au centre national de Basket-ball à Rabat. En marge de ce regroupement, nous avons contacté le président de la commission de désignation des arbitres et commissaires techniques, Hassan Alami, qui nous a accordé l'entretien suivant. Al Bayane : Présentez-vous à nos lecteurs ? Hassan Alami : Je suis natif de Casablanca en 1950, père de trois enfants, entrepreneur en matière d'électrécité. Au niveau sportif : ex-joueur international, ancien arbitre et actuellement, je dirige la commission des arbitres et les commissaires techniques. Après une longue absence, vous vous retrouvez encore une fois à la tête de la commission d'arbitrage. Comment expliquez-vous ce retour? Suite au changement effectué au niveau de la pyramide de la fédération, avec l'arrivée d'une grande figure du sport en général et le Basket-ball en particulier, j'étais sollicité par le président Mohamed Dinia, vu la relation qui nous lie depuis notre jeunesse, au niveau de l'équipe nationale pour l'aider dans sa nouvelle mission. Ainsi donc, je n'ai pas hésité à répondre favorablement pour collaborer avec toutes les composantes de la fédération dans le but de rehausser la valeur technique de nos arbitres en particulier et le Basket-ball en général. Comment évaluez-vous le niveau de l'arbitrage national ? Avec toute sincérité et objectivité, je peux avancer que l'arbitrage est en bonne santé. Preuve à l'appui : deux arbitres marocains ont le grand honneur d'officier aux hautes compétions mondiales, en l'occurrence le championnat du monde et les jeux olympiques. Une distinction qui place le Maroc à la tête de l'arbitrage africain et arabe. Néanmoins, ces dernières années, la continuité n'a pas été assurée. Devant ce fait, nous devrons travailler acharnement et mettre en place un programme riche et ambitieux par l'élargissement de la base par l'ouverture des écoles d'arbitrage suivant des critères biens définis, afin d'assurer une bonne relève. La Fédération vient d'organiser un deuxième séminaire cette saison. Quel est l'objectif de ce regroupement ? Nul n'a besoin de la grande importance de l'arbitrage dans le développement du sport en général et le Basket-ball en particulier. Juste après ma nomination à la tête de cette commission, j'ai présenté un programme de travail approuvé par le bureau fédéral. Donc je ne fais que suivre les objectifs assignés. Par ailleurs, l'objectif de ce dernier regroupement c'est de porter une lumière concernant les règlements du code de jeu et d'évaluer la première phase du championnat pour aborder le play-off dans de bonnes conditions. Le début de cette saison a été caractérisée par l'élection d'un nouveau président. Qu'est-ce que vous pouvez nous avancer sur ce sujet ? Le nouveau président Mohamed Dinia est un grand connaisseur en la matière avec un palmarès riche en tant que joueur et dirigeant. Au niveau de la gestion fédérale certainement qu'il va trouver avec ses collaborateur un début difficile. La tenue tardive de l'assemblée générale s'avère déjà un handicap pour la bonne marche de la Fédération en ce début de son mandat. On comprend comment l'ancienne Fédération a osé tenir l'assemblée générale après cinq journées de championnat, contrairement aux statuts qui stipulent que la saison sportive se termine fin octobre et non pas fin novembre. Mais avec un peu de temps, je suis conscient que le train va prendre les bons rails. Vos conseils aux arbitres ? Je leur demande d'être honnêtes, impartiaux et bien armés pour l'application du règlement du code de jeu pour le bien de ce noble sport , tout en sachant que l'arbitrage joue un rôle très important dans le développement des sports. J'ai souhaité la présence des entraîneurs qui ont été invités à participer à ce regroupement, malheureusement personne n'a répondu à notre appel. Nous avons préparé un programme pour que le message passe entre l'entraîneur, le commissaire technique et l'arbitre.