Très apprécié pour la beauté de sa nature et son hospitalité légendaire, le Maroc, un havre de paix et de stabilité dans un continent tourmenté, est pour une majorité d'Autrichiens une contrée à voir et à visiter au moins une fois dans sa vie. Mieux, la plupart d'entre eux ne résistent pas à l'envie d'y revenir et même de s'y installer définitivement comme c'est le cas aujourd'hui pour de nombreux retraités européens. Pour vérifier cela et sans même s'appuyer sur les chiffres au demeurant très encourageants (plus de 11 millions de touristes de par le monde en 2013), il suffit de poser la question : 'Connaissez-vous le Maroc et l'avez-vous aimé lors de votre séjour''. La réponse des quelques Autrichiens interrogés est toujours la même : 'Ja, Ich liebe Marokko'' (Oui, j'aime le Maroc). Avant de vous citer au moins cinq villes, MarrakechAgadir, Essaouira, Tanger et Ouarzazate. Tous partagent le même émerveillement et la même impression d'un Maroc tolérant, sûr et généreux. C'est le sentiment de Christine, Edith et Moritz qui évoquent avec enchantement leur voyage au Maroc. Christine qui a visité deux fois le Maroc, en 2008 et 2012, raconte avec émerveillement sa découverte du pays, se disant frappée par la générosité des Marocains, la simplicité de leur mode de vie et leur sens inné de l'hospitalité. 'Des valeurs qui n'existent plus dans notre culture ou du moins, elles sont en voie de disparition'', déplore-t-elle, ne cachant pas son admiration pour l'architecture marocaine et son artisanat avec une mention spéciale pour la gastronomie et les produits du terroir. Durant ses vacances, surtout dans le sud marocain, Christine a été agréablement touchée par la simplicité des gens et la beauté des paysages. Elle a même appris quelques mots et répliques en dialecte marocain, ne cachant pas son intention de s'installer dans quelques années au Maroc d'autant qu'elle est mariée à un Marocain, originaire de la région du Souss. Pour elle et également pour son mari Aziz, ce sera une belle manière de boucler une vie de labour, particulièrement stressante dans un pays qui ne tolère pas la nonchalance. Un rythme effréné qui a d'ailleurs poussé Christine, fonctionnaire, à faire une demande de retraite anticipée à l'âge de 50 ans. Comme Christine, Edith partage le même amour pour le Maroc qu'elle a découvert bien avant elle. Il y a de cela plus de trente ans, au début des années 80, à l'âge de 17 ans. 'C'était le premier pays arabe et africain que j'ai visité. Un voyage inoubliable et un séjour de rêve chez une famille d'accueil extraordinairement généreuse quoique de condition modeste'', se souvient-elle avec tendresse. ''On mangeait presque chaque jour le même plat au déjeuner mais c'était très délicieux pour moi. L'ambiance était chaleureuse même si on communiquait avec peu de mots, principalement avec les gestes'', dit cette musicienne de Jazz, amoureuse du Maroc et de l'Afrique qui s'inspire beaucoup dans ses compositions des rythmes marocains et africains. Des années plus tard, elle revisite le Maroc et encore une fois, tout récemment en novembre dernier en animant deux concerts de Jazz à Rabat. Lors de ce voyage, Edith est frappée par les extraordinaires avancées réalisées par le Maroc durant les trois dernières décennies depuis ses premières vacances d'étudiante à ce jour. 'Le Maroc a beaucoup progressé dans tous les domaines et il n'a plus rien à envier aux pays développés. Mieux, c'est un pays moderne qui a su, contrairement aux pays occidentaux, garder son authenticité et son âme'', souligne-t-elle, notant que l'hospitalité du peuple marocain est toujours la même, spontanée et désintéressée. Même impression livrée par Moritz, un restaurateur à Tulln, une petite ville baptisée 'la cité des fleurs'' qui se trouve à une trentaine de kilomètres de Vienne. Grand adepte des randonnées pédestres et alpiniste chevronné, il a visité le Maroc plusieurs fois et y revient toujours avec le même plaisir et la même soif de découverte. 'J'ai découvert le Maroc très jeune en compagnie de mes parents et depuis, j'y retourne régulièrement pour assouvir ma passion pour l'alpinisme dans les majestueuses montagnes de l'Atlas'', dit-il, assurant en fin connaisseur, globe-trotter qu'il est, que le Maroc est l'un des plus beaux pays dans le Monde. Surtout pour la diversité de sa nature et l'inégalable hospitalité des gens et leur simplicité. Des impressions vraies et sincères confirmées tout récemment par le Magazine américain 'Forbes'' qui a placé le Maroc parmi les dix destinations touristiques à visiter dans le monde. 'Un pays qui offre à ses visiteurs un large éventail de choix allant de la visite des villes impériales aux randonnées dans les montagnes de l'Atlas, en passant par les cascades, les villes berbères, la vallée des roses et les Kasbahs tout en proposant des expériences inédites dans le désert avec des vues imprenables de coucher de soleil sur les dunes'', lit-on dans ce magazine de référence dans le domaine économique. Des atouts auxquels il faut bien évidemment ajouter l'hospitalité du peuple marocain et une stabilité à toutes épreuves. Autre témoignage, celui du Pdg de la Compagnie Autrichienne 'Niki Air'', Christian Lesjak en inaugurant en octobre dernier la première liaison hebdomadaire directe Vienne-Marrakech-Agadir. 'Le Maroc est une destination qui offre des options sans limite pour les touristes et qui plus est, dispose d'une excellente infrastructure hôtelière qui fait de ce pays une perspective encore plus attrayante pour les voyageurs''. En moins de quatre heures, il est désormais possible pour le touriste autrichien de se rendre au Maroc tout en évitant les tracasseries des correspondances. Ce qui est à même de promouvoir le tourisme au Maroc et vice-versa, en Autriche, contribuant ainsi à la réalisation de l'objectif espéré de 20 millions de touristes en 2020.