Le comédien marocain Aziz El Alaoui s'est éteint, jeudi après-midi dans une clinique de Rabat, des suites d'une crise cardiaque, à l'âge de 47 ans, a annoncé à la MAP l'artiste Hassan Nafali, de la Coalition marocaine de la culture et des arts. Le défunt avait été admis à la clinique il y a quelque jours après avoir subi une crise cardiaque soudaine. Il présentait des signes de rétablissement avant de rechuter brutalement, pour rendre l'âme peu ce jeudi laissant deux enfants. Aussitôt la triste nouvelle répandue, nombre de ses fans se sont rassemblés devant la clinique. Dans une déclaration à la MAP, l'acteur Mohamed El Jam n'a pu cacher sa profonde émotion après le décès de cet acteur dont il était le “père spirituel”. D'une voix chevrotante, El Jam s'est remémoré le parcours artistique étincelant du défunt et les pièces de théâtre et sitcoms dans lesquels ils se sont côtoyés, mettant en valeur ses hautes qualités humaines et professionnelles qui lui ont valu l'affection et le respect du public, mais aussi du monde de l'art et de la culture. Aziz El Alaoui a “développé un style de comédie qui lui est propre” lui permettant de gagner les cœurs du public au Maroc, toutes catégories confondues, a-t-il estimé. Le regretté artiste est titulaire d'un diplôme d'études supérieures en économie et lauréat du département Théâtre relevant du Théâtre national Mohammed V (promotion 1988). Il a entamé sa carrière artistique au sein de Mouhtaraf Al-Fan Al-Masrahi, sous la direction de Abbas Ibrahim, avant de rejoindre, en 2000, le groupe “Al-Masrah Al-Watani” avec lequel il a émergé comme étoile montante du 4ème art national. Le défunt a interprété des rôles dans une série d'œuvres pour la télévision et le théâtre, particulièrement la série “Dar El Warata”, le sitcom “Lâam Touil” et la pièce théâtrale “Alkouk fa Sandouq”, en plus d'autres oeuvres pour enfants et dans le cinéma. Au théâtre national, il a joué avec brio dans les pièces “Hada nta”, “Al Mar'a allati” et Machaf mara”, et dans des productions pour TV telles que “A'ilat si marbouh” et “Sir ta tji”, entre autres.