Au début de la semaine dernière, les crues des affluents montagneux avaient occasionné la perte de vies humaines (pas moins de cinq morts), l'isolement de plusieurs douars relevant des communes rurales de la province de Taroudant, l'affaissement des masures et des chaumières, l'anéantissement des petites cultures vivrières, l'éparpillement des dizaines de sans-abris, la coupure du courant électrique...Les dégâts sont lourds de conséquences dans des zones précaires, notamment dans les communes montagnardes d'Immoulass et d'Imelmays, d'Ait Abdallah, de Tabia, de Toubka, de Sidi Mazal, de Toulfelaizet, de Toumliline...Les secours diligentés dans ces patelins accidentés et enclavés sont parvenus, tant bien que mal, à limiter les effets de cette calamité humaine. Cependant, on peut toujours penser que la catastrophe ne fait que commencer. En effet, selon les informations climatiques dans ces faubourgs en grandes difficultés infrastructurelles, il n'est pas du tout exclu que les malheurs désastreux s'abattent sur ces bourgades vulnérables laissées pour compte depuis des lustres. Les orages menaçants accompagnés, pour la plupart, par des tempêtes violentes s'apprêtent, sans doute, à éclater dans ces bourgs en mal de conditions de protection et d'immunité.