L'exploit historique du Moghreb de Fès, vainqueur de la Super coupe africaine de football, a été salué par SM le Roi Mohammed VI. Dans un message adressé aux membres du club, le Souverain a félicité les composantes et le public du Moghreb de Fès, après la victoire méritée face à l'Espérance Sportive de Tunis, samedi dernier à Radès (banlieue de Tunis). « Nous saisissons cette occasion pour mettre en exergue le grand niveau technique, l'esprit sportif et la compétitivité élevée dont a fait montre votre prestigieux club, lors de cette rencontre décisive, pour remporter, avec mérite, cet important trophée africain », dit le message royal. SM le Roi Mohammed VI a salué le parcours distingué du club, la forte volonté affichée et les efforts inlassables consentis, avec professionnalisme et responsabilité, par l'ensemble de ses composantes (joueurs, entraîneur, staffs technique, médical et administratif), ce qui l'a qualifié à décrocher plusieurs titres au cours de cette saison aux plans national et continental. «Nous sommes convaincu que ces grands exploits sportifs constitueront un fort stimulant au club pour continuer ce travail, en vue d'enrichir son palmarès, honorer le football marocain et hisser très haut les couleurs nationales dans les compétitions continentales et internationales», conclut le message. L'équipe du MAS, dirigée par Rachid Taoussi, a, soulignons-le, réalisé un parcours presque parfait. Doucement, mais sûrement, l'équipe de Fès s'est hissée en haut du toit de l'Afrique en décrochant la Coupe de la CAF. Un sacre amplement mérité puisque les joueurs du Moghreb de Fès y sont parvenus grâce à un travail collectif. Jouant contre l'équipe tunisienne du Club africain, les Fassis se sont battus jusqu'au bout pour l'emporter aux tirs aux buts (6-5). Et quelques semaines plus tard, la même équipe du MAS a affronté une équipe tunisienne, l'Espérance de Tunis, un mastodonte du foot africain. Une fois encore, la forte détermination conjuguée à un jeu collectif de qualité a permis aux Massawis de rompre la malédiction qui touchait nos clubs lorsqu'ils jouaient face aux tunisiens.