ONEE : l'office n'est pas en faillite, une augmentation des tarifs dans l'air Selon son DG Ali Fassi Fihri, l'Office national de l'électricité et de l'eau potable (ONEE), "n'est pas en faillite", en dépit de l'importance du déficit qu'il a dû accumuler. Dans une déclaration à un quotidien économique de la place, Fassi Fihri a rappelé que l'office a levé, depuis le début de l'année, 18,4 milliards DH, et il est en train de lever près de 1,5 milliard DH auprès notamment de la BERD et la BID. S'agissant du Contrat-programme de l'ONEE, le DG a annoncé qu'il verra le jour très prochainement, espérant une modification des tarifs sur l'énergie THT (très haute tension). "Il n'est pas normal que la très haute tension soit vendue plus chère que la moyenne tension, alors que le coût de production de cette dernière est plus élevé", a-t-il déploré. Cela étant, d'autres journaux parlent de l'éventualité d'une hausse des tarifs de l'électricité. Sur ce point, le DG précise que seule une catégorie "grande consommatrice d'électricité", 1,6 % de la population devrait payer le juste prix, rassurant que les premières tranches ne seraient pas touchés. Electricité : Légère baisse des ventes à 22.806,1 Gwh à fin octobre 2013 Au terme du mois d'octobre 2013, l'énergie appelée nette progresse de 1,8% à 26.598,8 Gwh, comparativement au même mois de l'année précédente. Par catégorie, la production thermique se contracte de 7,7% à 18.598,2 Gwh, contre des hausses respectives de 92,85% et de 54,0% des productions hydrauliques et éoliennes à 2.699,9 Gwh et à 976,3 Gwh. Par combustible utilisé pour la production de l'énergie électrique, le charbon affiche une quasi-stagnation (-0,9%) à 3.762,4 KT contre des replis plus significatifs pour le fuel, le gasoil et le gaz naturel qui accusent des baisses respectives de 24,8% à 1.033,4 KT, de 20,1% à 14.586 tonnes et de 4,1% à 882,7 MNm3. En parallèle, les ventes d'électricité reculent de 0,6% à 22.806,1 Gwh, suite notamment à la baisse de 2,1% à 17.506,5 Gwh des écoulements d'électricité THT, HT et MT, non compensée par la hausse de 5 % à 5.299,6 Gwh des ventes d'électricité Basse Tension. Légère baisse des ventes d'électricité reflète le ralentissement de l'activité industrielle. Produits pétroliers: progression de 7,4% des ventes à 7,3 millions de tonnes Les produits pétroliers enregistrent une progression de 7,4% à 7.308.892 tonnes à fin octobre 2013, indique la dernière note de conjoncture. Par produit, le gasoil en représente 48,8%, soit 3.565.315 tonnes (+1,6% d'une année à l'autre), suivi par le butane avec 19,8%, soit 1.449.625 tonnes (+3,5%) et le fuel-oil avec 17,4%, soit 1.273.235 tonnes (+44,6%). Le raffineur Samir ne semble pas tirer profit de cette dynamique de marché, enregistrant une baisse de 12,6% à 4.455.891 tonnes de ses ventes. Impacté par la montée en puissance des importateurs, Samir continue d'enregistrer des baisses de ses ventes (-11,1% pour le gasoil à 1.766.823 tonnes -20,8% à 1.584.974 pour le fuel. Situation qui n'a pas été compensée par la bonne tenue des ventes à l'export (+44,4% à 1.166.007 tonnes), notamment de jet et de naphta. Au niveau de la balance commerciale, les importations de pétrole brut ont totalisé 29,06 milliards DH (-2,6%), pour 4.645,3 KT (+4,7%), alors que les exportations de produits raffinés, en hausse de 27%, se montent à 7,8 milliards. Casablanca : Midest Maroc 2013 accueille plus de 220 exposants Plus de 220 exposants prennent part au Midest Maroc 2013, salon dédié à la sous-traitance industrielle et aux machines, équipements et services pour l'industrie, qui a ouvert mercredi ses portes à Casablanca. Midest Maroc présente une offre globale centrée sur la sous-traitance, les équipements et les fournitures industrielles. Elle est divisée en 6 secteurs majeurs afin de permettre aux visiteurs venus de la France, l'Espagne, l'Italie, la Pologne, l'Autriche, le Portugal, le Luxembourg, la Grande Bretagne, les Pays Bas et la Tchéquie de trouver toutes les réponses à leurs besoins. Cette année, les exposants et visiteurs bénéficient, jusqu'au 14 décembre, d'un large programme de conférences et de rencontres d'affaires, ont-ils ajouté. Ce rendez-vous industriel majeur offre d'importantes opportunités de partenariats au Maghreb et en Afrique et vise à répondre aux besoins d'une industrie en profonde mutation, notamment machines-outils, mécanique, tôlerie, électronique, services, plasturgie et sous-traitance. LPEE : Rabbah pour une dimension régionale du Laboratoire marocain Le ministre de l'équipement, du transport et de la logistique, Aziz Rabbah, a souligné la nécessité d'accroître l'activité de l'exportation du Laboratoire public d'essais et d'études (LPEE) qui a tenu mardi son Conseil d'administration. Le directeur général du LPEE a présenté cette occasion les résultats de l'étude du positionnement stratégique du laboratoire pour en faire "un laboratoire national de référence". Le conseil qui a approuvé lors de cette réunion le projet de budget pour l'exercice 2014, a notamment convenu de convoquer une autre réunion du conseil d'administration pour "discuter de l'établissement d'une succursale du LPEE en Guinée Equatoriale". Cette réunion a été marquée par une présentation de l'évaluation des activités du laboratoire à fin septembre 2013. "Ces activités sont restées au même niveau par rapport à la même période de l'année dernière, et ce en dépit de la baisse de l'activité de construction", relève le communiqué. La finance solidaire : un instrument "vertueux" en manque d'innovation Plusieurs experts et professionnels ont convenu, mardi à Casablanca, à la nécessité pressante de renforcer l'innovation des produits de la finance solidaire au Maroc, un segment "vertueux" de la finance enclin de propulser le développement économique et social du pays. Ces experts, qui participaient à une conférence-débat organisée par le Conseil du développement et de la solidarité (CDS) en partenariat avec la Bourse de Casablanca et Social Finance UK, ont souligné que l'enjeu est de passer d'une logique de don et de subvention vers un Business social économiquement rentable, qui tient compte des objectifs de développement social. "Il ne s'agit pas de gérer ce qui existe, mais de prendre le risque, d'innover et de trouver les mécanismes pour créer un écosystème favorisant le financement des projets solidaires", a martelé Karim El Aynaoui, Conseiller du PDG du groupe OCP, soulignant le "potentiel énorme" que recèle l'innovation financière, particulièrement dans ce domaine, surtout qu'un nombre important d'instruments de financement modernes n'existent pas encore au Maroc. Agriculture : 204 millions DH de subventions du FDA pour Doukkala-Abda 204 millions DH de subventions ont été allouées par le Fonds de Développement Agricole (FDA), jusqu'à fin octobre 2013, pour promouvoir l'investissement privé dans le secteur agricole dans la région Doukkala-Abda, soit une hausse de 160%. Ces subventions concernent le domaine de l'équipement des exploitations agricoles en matériels agricoles (44%), les aménagements hydro-agricoles (41%), l'intensification de l'élevage et de la production agricole (41%), en plus de l'acquisition de plants fruitiers (1%), précise un rapport de la Direction régionale d'agriculture Doukkala-Abda. Les dossiers traités, jusqu'à fin octobre dernier, s'élèvent à plus de 9.000, soit une hausse de plus de 475%. Le nombre des dossiers traités a passé de 1.569 en 2008 à 6.600 en 2012, soit une hausse de 320% et ce, pour la réalisation de projets agricoles qui permettant une meilleure exploitation du potentiel agricole. La valeur des subventions octroyées a connu aussi la même tendance haussière, passant de 79 millions DH en 2008 à 228 millions en 2012, soit une hausse de 189%.