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L'intervention de plus en plus souvent
Du nouveau pour soigner votre dos
Publié dans Albayane le 03 - 11 - 2013


Du nouveau pour soigner votre dos
Depuis quelques années un mal nouveau s'installe et resserre chaque jour un peu plus son emprise sur de nombreux citoyens hommes et femmes tout le monde est concerné même les jeunes.
De quoi s'agit-il ?
Il s'agit du mal de dos et plus particulièrement de ce qui est couramment appelé lombalgie.
Zoom sur les causes, les risques et la prévention des problèmes lombaires.
Lombalgie : 80 % des personnes souffriront un jour ou l'autre
Tout d'abord, je dois vous faire une confidence. Ce qui m'a motivé pour écrire cet article, c'est les douleurs lombaires quotidiennes qu'endure un camarade depuis quelques jours.
Il n'a pas attendu pour consulté, il a été chez des médecins spécialistes.
Après examens, scanner, bilan, et tout le reste, son médecin traitant lui a dit qu'il présentait une hernie discale, et, que de ce fait il faut qu'il soit opéré.
Mon camarade a demandé au spécialiste un temps de réflexion.
Entre temps, il a été voir un autre spécialiste qui a vu le scanner et tout le reste.
Son avis fut diamétralement opposé a celui du premier médecin : il n'est pas question d'opération pour le moment, vous allez prendre le traitement que je vais vous prescrire et tout rentrera dans l'ordre.
Mon camarade ne sait plus ou donner de la tête, ni qui croire. Voilà, vous avez tour compris,
Tout d'abord qu'est ce que la lombalgie ?
La lombalgie est le terme médical qui désigne les douleurs au bas du dos, aux vertèbres lombaires C'est une affection très courante et le plus souvent sans gravité. Plus de 80% des personnes souffriront un jour ou l'autre de lombalgie et la prévalence de ce mal ne cesse d'augmenter. Elle peut survenir à tous les âges, avec des pics d'apparition à l'adolescence et autour de 45 ans.
Surtout les adultes jeunes
Les douleurs lombaires causées pas une hernie discale touchent surtout les adultes jeunes. En effet, plus que d'un problème d'usure, il s'agit souvent des conséquences d'une mauvaise utilisation du dos. Porter un jeune enfant, monter en voiture ou soulever une valise exige chaque jour de notre colonne vertébrale une grande souplesse, qui est rendue possible par la présence de disques servant d'amortisseur entre les vertèbres. Cependant, lorsque la colonne est trop sollicitée, que le parallélisme existant naturellement entre ces vertèbres n'est plus respecté, celles-ci finissent par comprimer le disque et par provoquer des lombalgiques chroniques.
La colonne lombaire
La colonne lombaire est constituée de 5 vertèbres : de petits os cylindriques superposés et vides en leur centre .La moelle épinière passe dans cette cavité. La moelle est constituée d'un faisceau de fibres nerveuses motrices, sensitives et associatives. Entre chaque vertèbre se trouve un disque intervertébral composé de tissu souple renfermant un «gel». La fonction des disques intervertébraux est de permettre la mobilité des vertèbres et d'amortir les chocs. L'ensemble est entouré de muscles, de tendons et de ligaments qui assurent la stabilité et la mobilité des délicates articulations de la colonne. Toutes ces structures peuvent être responsables de douleurs lombaires.
Ces douleurs peuvent être aigues, subaiguës ou chroniques
Douleur aiguë : une douleur qui peut durer jusqu'à environ 4 semaines (on l'appelle alors lumbago ou tour de reins). Bien qu'elle soit de courte durée, la douleur lombaire aiguë peut occasionner beaucoup d'inconfort, imposer un arrêt de travail pendant quelques jours et gêner considérablement les activités quotidiennes. Plus de 90% des lombalgies aiguës disparaissent d'elles-mêmes en 4 semaines ou moins.
Douleur subaiguë : une douleur qui persiste généralement de 4 semaines à 3 mois, de manière plus ou moins constante. Une douleur subaiguë peut devenir chronique : il faut donc s'assurer de bien la prendre en charge.
Douleur chronique : une douleur constante qui dure plus de 3 mois. Les causes de la douleur lombaire chronique sont parfois difficiles à déterminer. Les personnes qui en souffrent doivent souvent envisager d'apporter des modifications importantes à leur mode de vie. Environ 5% à 8% des lombalgies deviennent chroniques.
Les causes
La lombalgie
La lombalgie n'est qu'un symptôme dont les causes sont très variées. Dans près de 90% des cas, la lombalgie est bénigne, ou non spécifique. Cela signifie qu'il n'y a pas de lésion majeure pouvant expliquer les douleurs. Celles-ci peuvent alors être liées aux disques intervertébraux, aux vertèbres, aux muscles, un tendon ou un ligament. Elle peut provenir d'un effort, d'une torsion inhabituelle ou de l'accumulation de microlésions causées par des mouvements répétitifs. Les personnes en mauvaise forme physique ou exerçant des métiers physiques (construction, port de lourdes charges...) sont les plus à risque.
La dégénérescence discale
Avec le vieillissement, les disques intervertébraux perdent de leur élasticité. On remarque une dégénérescence discale chez presque toutes les personnes de plus de 60 ans. Certains sportifs vivent aussi ce problème autour de la quarantaine, surtout ceux qui pratiquent une activité entraînant une pression sur la colonne vertébrale. Cette dégénérescence n'est pas toujours associée à des douleurs, mais elle peut être en cause dans certaines lombalgies.
Une hernie discale
Elle se produit lorsqu'une partie du gel contenu dans le disque intervertébral fait saillie vers l'extérieur et comprime les racines nerveuses. De mauvaises postures, le surplus de poids, la grossesse et la dégénérescence discale sont les principales causes de l'hernie discale sciatique.
La hernie vient comprimer la racine du nerf sciatique à sa sortie de la moelle épinière. Une douleur apparaît alors le long de la cuisse et du mollet, parfois jusqu'au gros orteil.
Les symptômes de la hernie discale
Habituellement, la hernie discale se manifeste d'abord par une douleur dans le bas du dos (lombalgie). Celle-ci évolue de manière plus ou moins brutale pour se prolonger ou se transformer en une douleur qui descend le long de la jambe : une sciatique, qui touche la face postérieure de la cuisse ou de la jambe et du pied, plus rarement une cruralgie, située sur la face antérieure de la cuisse.
La sciatique
La sciatique représente la douleur de la jambe la plus fréquemment rencontrée. Il s'agit d'une douleur localisée le long du trajet d'un nerf rachidien, la racine du nerf sciatique, en rapport avec la compression réalisée par la hernie discale ; cette douleur peut s'accompagner d'une raideur.
Cette douleur touche le membre inférieur : face postérieure de la cuisse et du mollet, talon et plante du pied (bord externe) pour la racine S1 et face postéro-externe de cuisse et de jambe, en avant de la malléole externe et dos du pied (gros orteil) pour la racine L5.
Moins fréquemment, la hernie comprime la racine de L4 et provoque une douleur se situant sur le trajet d'un autre nerf rachidien : le nerf crural. La douleur se situe alors sur la face antérieure de la cuisse : il s'agit d'une cruralgie
Les caractéristiques de la douleur
Tout effort qui augmente la pression abdominale (et donc la pression sur le disque), toux, éternuement, défécation augmente l'intensité de la douleur et peut reproduire son trajet qu'il s'agisse d'une sciatique ou d'une cruralgie. Ces signes sont très évocateurs de l'origine discale de la lombosciatique.
D'une manière générale, la douleur a tendance à s'exacerber dès qu'on sollicite les muscles du dos : lorsqu'on se penche vers l'avant, qu'on éternue ou qu'on déploie un effort.
Les douleurs sont parfois très invalidantes : elles peuvent en effet être très intenses, persistantes et entraîner des répercussions importantes sur la vie quotidienne (chez certaines personnes, la douleur ne peut être calmée que par le repos .Une position en chien de fusil qui permet de détendre le nerf de la jambe. Néanmoins, grâce aux tests d'imagerie médicale, on sait maintenant que deux personnes qui ont un problème de hernie identique n'auront pas nécessairement les mêmes symptômes ; chez certaines personnes la hernie passe inaperçue, tandis que chez d'autres elle est terriblement douloureuse.
Du nouveau pour soigner votre dos
Des traitements moins longs et plus ciblés
Vous avez déjà eu mal au dos, mais cette fois, la douleur est plus forte, et surtout plus handicapante : il ne faut pas vous soigner seule. L'examen clinique permet au médecin de distinguer une simple lombalgie d'une sciatique, mais pas d'affirmer qu'il s'agit d'une hernie. Si les symptômes sont marqués et que l'augmentation de la pression abdominale (toux, éternuement...) vous fait pâlir, c'est sans doute le cas.
Mais ne vous inquiétez pas : soit le traitement vous soulage et on en reste là. Soit les douleurs persistent et le médecin vous demandera éventuellement de passer une radio, un scanner ou une IRM pour confirmer la hernie. Ce qui n'est pas un synonyme de chirurgie ! Si vos douleurs récidivent, il vous orientera vers un rhumatologue ou un centre antidouleur.
La plupart des sciatiques guérissent avec des médicaments
Très souvent, le repos associé à la prise d'antalgiques et d'anti-inflammatoires vient à bout des sciatiques d'origine discale. La littérature montre que 95 % des sciatiques vont guérir dans un délai d'un an et le plus souvent après six semaines de traitement médical sérieux, avance le Pr Jean-Marc Féron, chef de service de chirurgie orthopédique et traumalogique à l'hôpital Saint-Antoine (Paris).
Mais si la douleur persiste au-delà de six semaines d'un traitement médical bien conduit, mais sans effet, la majorité des chirurgiens estiment qu'il faut envisager une intervention.
On évite l'intervention de plus en plus souvent
A la suite d'un effort particulièrement violent, le disque risque même de se fissurer et de laisser échapper une partie de son contenu : c'est la hernie discale. Comme cette excroissance se produit souvent en face de la racine du nerf sciatique, celui-ci est irrité et fait mal la jambe : c'est la sciatique. Dans les deux cas, les médecins ont appris à mieux soulager la douleur. Ce qui permet de plus en plus d'éviter l'opération.
Vous avez mal uniquement dans le dos
La hernie discale est dite simple, car elle n'affecte aucune racine nerveuse. Les douleurs lombaires sont fortes, mais pas trop invalidantes. Le médecin va vous prescrire pendant quelques jours des antalgiques dits de paliers 1 (anti-inflammatoires non stéroïdiens) et/ou palier 2, c'est à lui et lui seul que revient le droit de vous prescrire ce qui vous convient le mieux.
Si bien entendu il est indispensable de se reposer, plus question de garder le lit pendant un mois comme on l'a longtemps fait. Les médecins recommandent de reprendre progressivement la marche dès le troisième jour, car le mouvement soulage les disques et diminue la raideur musculaire. A condition toutefois d'avoir des chaussures à talons plats, de faire de petites enjambées et, bien sûr, de ne porter aucun poids.
Vous avez mal aussi dans la jambe
La hernie comprime une racine nerveuse. La douleur est beaucoup plus intense et descend dans la jambe : c'est la sciatique. Les examens demandés par le médecin montrent clairement la zone atteinte. Le traitement passe par la prise d'anti-inflammatoires et d'antalgiques, pouvant inclure la morphine. Dans les formes les plus sévères, des infiltrations de corticoïdes sont parfois nécessaires. Dès que la douleur diminue, il faut essayer de bouger. Pour mettre le dos au repos, les médecins associent généralement à la marche le port d'un lombostat (corset léger en résine moulé), durant quatre à six semaines. Il est conseillé parfois de perdre du poids, notamment si l'excédent se situe au niveau de l'abdomen.
La kinésithérapie et la Physiothérapie
Si la douleur est présente, la consultation d'un kinésithérapeute ou d'un physiothérapeute est recommandée pour obtenir un soulagement. Des appareils d'électrostimulation (la stimulation électrique transcutanée ou TENS) à domicile peuvent aussi vous permettent de passer le cap douloureux.
Des exercices et étirements pour améliorer la posture et la souplesse sont indiqués.
Le renforcement des muscles du dos et la pratique des étirements sont préconisés. Pour être efficaces, les exercices doivent être pratiqués de façon régulière.
Les traitements avec les courants antalgiques peuvent aussi être associés à des massages de détente ou de la balnéothérapie, en période non inflammatoire la chaleur peut avoir un effet sédatif sur les muscles lombaires.
La Chirurgie
Si les douleurs persistent trop longtemps ou de façon récurrentes, En cas perte de contrôle des mouvements des pieds ou bien jambe qui se dérobe. L'indication chirurgicale peut être posée. La chirurgie permettra de faire disparaitre la pression sur le disque.
D'énormes progrès sont réalisés dans le domaine de la chirurgie de l'hernie discale.
Des techniques mini-invasives peu traumatisantes pour les muscles sont utilisées pour plus de sécurité pour le malade. Le plus souvent, il s'agit d'une incision de quelques centimètres qui est pratiquée en face du disque malade de façon à ouvrir le canal rachidien pour retirer la hernie ou le fragment de disque en s'aidant d'un microscope.
En général les résultats sont satisfaisants.
Le plus important c'est de bien choisir un praticien compétant, spécialisé dans le rachis.
L'idéal est de privilégier une clinique spécialisée où des équipes composées de neurochirurgiens et orthopédistes travaillent en étroite collaboration.


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