- Il dénonce avec force l'utilisation des armes chimiques prohibées - Appel au respect de la volonté du peuple syrien de fonder son Etat démocratique - Prendre toutes les initiatives visant à faire cesser l'effusion de sang Le Parti du progrès et du socialisme (PPS) refuse toute intervention militaire des pays occidentaux contre la Syrie, indique un communiqué du BP du parti, selon lequel toute action de ce genre est de nature à éloigner encore plus les chances de parvenir à un règlement politique de la crise syrienne. Il condamne avec force l'utilisation des armes chimiques prohibées sur le plan international et appelle au respect de la volonté du peuple syrien de disposer d'un Etat démocratique respectueux des droits humains et de la dignité des citoyens. Il en appelle aussi aux composantes du peuple syrien pour redoubler d'efforts en vue de faire cesser le malheur du peuple syrien et la destruction de tout le pays. Voici le communiqué du Bureau politique du PPS, dans lequel il «exprime son refus de toute intervention militaire contre la Syrie» : «Le Bureau politique du PPS suit avec une profonde inquiétude l'évolution des évènements en Syrie et dans la région environnante, s'agissant surtout de la menace de nombre de pays occidentaux de mener des frappes militaires contre ce pays. A ce propos, le Bureau politique exprime son refus catégorique de toute intervention militaire, fondé sur une position de principe constante, soulignant sa conviction que cela est de nature à aggraver davantage la situation de crise du peuple syrien et de l'ensemble des peuples de la région, à provoquer des destructions et des ruines et à hypothéquer ce qui reste encore en opportunités de parvenir à une solution politique de la crise actuelle. Tout en attirant l'attention sur les répercussions fâcheuses de toute frappe de ce type, quels que soient les justifications et les prétextes, et abstraction faite de leurs portée et durée, le Bureau politique rappelle que les interventions militaires et les options guerrières n'ont jamais abouti à un règlement définitif et réel des crises de ce genre. Au contraire, elles ont toujours ouvert grande la porte devant l'ingérence de forces étrangères pour violer les droits des peuples et saigner à blanc leurs richesses, transformant les différends politiques dans les pays concernés en bourbiers catastrophiques et provoquant misère et malheurs non seulement des peuples et pays victimes de ces interventions, mais également dans des régions entières. Leurs effets négatifs se répercutent aussi sur l'ensemble de la situation internationale. Dans cette perspective, le Bureau politique du PPS ne peut que condamner vigoureusement et dénoncer fermement l'emploi d'armes chimiques interdites sur le plan international de la part du régime syrien ou de toute autre partie contre des citoyens sans armes y compris des enfants, des femmes et des vieillards. Il fustige aussi avec force toutes les formes de violences et les tueries individuelles ou collectives visant les masses du peuple syrien, quels que soient les armes utilisées et les agresseurs. Le Bureau politique souligne que la voie la mieux indiquée pour résoudre la profonde crise syrienne très compliquée requiert nécessairement le respect de la volonté du peuple syrien de fonder son Etat démocratique où les droits humains seront garantis et où les citoyennes et citoyens jouiront de la liberté et de la dignité dans la paix, la stabilité et ce dans le cadre du respect de l'intégrité territoriale du pays et de sa souveraineté nationale. Partant de ce qui précède, le Bureau politique du PPS en appelle à toutes les composantes honnêtes du peuple syrien pour prendre toutes les initiatives sincères pour arrêter l'effusion de sang et faciliter les moyens de la recherche sérieuse d'une issue pacifique et démocratique susceptible de dépasser la situation actuelle et ouvrir les perspectives d'un avenir meilleur au peuple syrien frère».