Affaire de l'ONDA La cour d'appel de Casablanca a prononcé, jeudi, des peines allant de cinq ans de prison ferme à l'acquittement dans l'affaire de l'ancien directeur général de l'Office national des aéroports (ONDA) Abdelhanine Benallou et compagnie. La cour a ainsi condamné l'ex directeur général de l'Office Abdelhanine Benallou et son directeur de cabinet Ahmed Amine Barqallil à cinq ans de prison ferme et à une amende de cinquante mille dirhams chacun et infligé deux ans de prison ferme et une amende de 20.000 dirhams au directeur financier en charge des marchés Ouadii Mouline. Elle a, en outre, condamné le chef du département des ressources humaines Abderrahim Boutaleb à un an ferme et 20.000 DH, le chef de la section recrutement Salaheddine Jeddou à un an dont six mois avec sursis et Rachid Moussaidi (retraité) à trois ans avec sursis et à une amende de 30.000 dirhams. Elle a aussi infligé deux ans avec sursis et au versement d'une amende de 20.000 dirhams à Jilali El Hamdani (retraité), Hassan Farhat, responsable de la stratégie et du suivi des grands projets à l'office, et à Abdelkrim El Idrissi, ingénieur d'Etat à la délégation de Mohammedia du ministère de l'industrie, du commerce et des nouvelles technologies. Elle a finalement acquitté Mohamed Bachir Laraki, directeur des travaux et des chantiers à la société générale marocaine des travaux et qui est également à la retraite. La cour avait décidé, plutôt lors de la séance de jeudi, de disjoindre de cette affaire le dossier du directeur du pôle des aéroports qui ne s'est pas présenté. Elle a ainsi fixé au 6 août prochain l'examen de ce dossier. Onze personnes étaient poursuivies, chacun en ce qui le concerne, dans cette affaire pour des chefs d'accusation relatifs notamment à la dilapidation de deniers publics, à la participation, au faux et à l'usage de faux. L'ancien directeur général, son directeur de cabinet et le directeur financier en charge des marchés sont poursuivis en état d'arrestation. Un rapport de la Cour des Comptes avait révélé des malversations au sein de l'Office à l'époque où M. Benallou assurait sa direction générale.