Le président du Conseil national des droits de l'Homme, Driss El Yazami, a présidé, lundi à Ouarzazate, la cérémonie d'installation des membres de la commission régionale des droits de l'Homme d'Errachidia-Ouarzazate. La rencontre à laquelle a assisté le gouverneur de la province d'Ouarzazate a été une occasion pour annoncer la composition de la commission et d'installer ses membres. La cérémonie a été également marquée par la présentation d'un exposé sur les missions et les prérogatives des commissions régionales des droits de l'Homme telles que prévues dans le dahir portant création du Conseil. « Vous n'êtes pas sans savoir que cette extension sur le plan régional, à travers des commissions régionales permettront de faire de la protection et la promotion des droits humains un exercice de proximité assuré par des défenseurs qui sont en perpétuel contact avec la réalité », a indiqué Driss El Yazami. La commission régionale Drâa-Tafilalet se compose de 25 membres, issus des provinces de Zagora, Ouarzazate, Tinghir et Errachidia. Soulignons que ces commissions assurent, conformément à l'article 28 dudit dahir, les missions de suivi et de contrôle de la situation des droits de l'Homme au niveau régional et reçoivent les plaintes relatives aux allégations de violations des droits de l'Homme. Elles assurent également, en vertu du même dahir, la mise en œuvre des programmes et des projets du CNDH en matière de promotion des droits de l'Homme de l'Homme, et ce, en étroite collaboration avec tous les acteurs concernés au niveau de la région (art 30). Outre son président et le représentant régional de l'institution du Médiateur, chaque commission régionale des droits de l'Homme est composée de membres proposés par les corps représentatifs régionaux des magistrats, des avocats, des médecins, des oulémas et des journalistes professionnels et des représentants des associations et des observatoires régionaux des droits de l'Homme, et des personnalités actives dans le domaine de la protection et la promotion des droits de l'Homme, que ce soit les droits politiques, civils, économiques, sociaux et culturels, environnementaux ou les droits de la femme, de l'enfant et des personnes en situation de handicap et des consommateurs. Les membres des commissions sont nommés par le Conseil, sur proposition de son président, et ce, au vu des candidatures que le président de la commission régionale lui soumet. A-A Ouarzazate La spiruline, l'algue des sportifs déjà dans la ville Le vœu de trois jeunes de Zaouit Sidi Hmad, situés à 25 km d'Ouarzazate, est enfin réalisé. Mettre en place une activité économique très originale : une ferme aquacole. Une ferme à spiruline a été ainsi implantée en partenariat avec une association française. Hassan ait Lahaj qui est le promoteur principal de ce projet est confiant en son projet et en la coopération maroco-française qui le lie à ses partenaires il y a de cela plus de dix ans. Pour se retrouver et s'accrocher, il s'est lancé cette année après avoir suivi une formation très technique auprès d'un producteur VITALGUE Marrakech. L'algue bleue se développe, ainsi, dans plusieurs bassins dans le douar Zaouit Sidi Ahmed. La période des tests est achevée, la production est quotidienne profitant de la chaleur du sud encore cet hiver. La spiruline se nourrit de soleil et de sel. L'originalité du projet tient aussi à la clientèle que AtlaSpiruline a prospecté et c'est donc constitué : les sportifs essentiellement dans un premier temps. L'objectif d'ATLASPIRULINE, au delà de créer des emplois dans le village, est donc de permettre aux athlètes marocains de bénéficier d'un produit naturel ayant des capacités très intéressantes pour leur corps (améliorer leur performance grâce aux protéines, aux acides aminés qu'elle contient, trouver du fer naturel en grande quantité pour ne citer que ces trois composants.) Les athlètes ont comme dans tous les pays du monde envie d'être mieux dans leur corps et d'accroitre leur performance. Ils achètent donc beaucoup de produit compléments alimentaires naturels ou le plus souvent chimique. Le fer représente une part importante des dépenses, mensuelles, le fer aide au transport de l'oxygène depuis nos poumons vers nos cellules et au Maroc les carences en fer sont fréquentes, elles sont liés à la consommation abondante de thé. Le thé ayant pour effet de détruire le fer dans le sang, (le tannin qui le compose). L'absorption du fer dans l'organisme est favorisée si on le consomme avec certains nutriments tels les acides aminés la spiruline en est composé à 70% . Les coureurs sont donc très friands de fer qu'ils achètent chers et consomment à forte dose et n'ont souvent pas les moyens de vérifier s'ils ne dépassent pas les doses tolérés par le corps. Or le surdosage à des conséquences graves sur le foie et les reins. La spiruline peut aisément alors devenir un complément incontournable car elle est composée de fer à haute dose Mais son point fort c'est le fer - 15mg pour 10 g de spiruline et ne peut provoquer de surdosage. Depuis plusieurs semaines, AtlaSpiruline avec son équipe rencontre donc les dirigeants de club, les entraineurs et sportifs pour présenter le produit. Une équipe de sportifs a été constituée pour, à la fois tester l'algue bleue, en démontrer son efficacité et bien sur en faire la promotion durant les meetings, cross fédéral ou marathon. Le Team AtlaSpiruline s'est déjà bien classé lors d'un trial en octobre en finissant aux deux premières places du 24 km. Deux clubs de footings français ont décidé de les soutenir en les sponsorisant. Les 5 jeunes sportifs sont des pionniers au Maroc ! A-A Nouvelle année amazighe à Zagora Houssa 46 enchante les présents La fiesta. La célébration de la nouvelle année amazighe à Zagora par le réseau amazigh de la citoyenneté (AZETTA) a été des plus festives. De la musique. De la danse. De la poésie. Des contes. Mais aussi des plus instructives. Des ateliers initiés sur des sujets importants, en relation avec les droits humains, les droits culturels et linguistiques en particulier. Et c'est sous le thème « Trente-trois siècle de l'histoire des amazighs et pour consacrer la fin d'année amazighe en fête nationale », qu'Azetta a organisé, du 12 au 14 janvier à Zagora, cette rencontre culturelle et artistique, à cette occasion qui coïncide avec le 13 janvier de chaque année (Yennair en tamazight qui veut dire le premier mois). Au programme de cette rencontre culturelle, l'on a pu trouvé trois principaux axes : une session de formation autour des nouvelles techniques de plaidoyer en matière des droits humains, dédiée en faveur d'une trentaine d'actifs de la région, des ateliers sur l'écriture en alphabet Tifinagh en faveur d'une soixantaine de bénéficiaires, notamment parmi les jeunes élèves lycéens et enfin une conférence-débat autour des «Perspectives des droits culturels et linguistiques de l'amazigh après la constitutionnalisation et les élections du 25 novembre », animée par des membres du Conseil national des droits de l'homme (CNDH), de l'Organisation Marocaine des Droits de l'Homme (OMDH) et un représentant du bureau exécutif d'AZETTA. Le programme de cette manifestation culturelle a été clôturé en beauté par une soirée artistique animée par le chanteur amazigh du Moyen Atlas « Houssa 46 » ainsi que quelques troupes populaires de la région. « Nous voulons principalement contribuer à accorder à l'amazighe la place de choix qui lui revient dans le paysage culturel marocain, en tant que fierté de tous les marocains, et permettre une certaine réconciliation des Marocains avec leur passé et leur patrimoine civiliationnel », déclare Mohamed Oulahcen, membre de l'Organisation et dirigeant d'Azetta. Le calendrier amazigh reste parmi les plus anciens dans le monde, cette année l'on célèbre l'année 2962, soit près de dix siècles A-J. A la différence des calendriers grégorien et islamique, celui des amazighs ne coïncide avec aucun événement religieux ou rituel, plutôt avec un grand événement historique, consistant en la bataille dans laquelle les amazighs avaient battu les anciens égyptiens et l'investiture d'un roi amazigh sur le trône pharaonique, après avoir écrasé le Roi Ramsès III. Les fêtes organisées pendant ce mois, considéré aussi comme fin d'année agricole chez les amazighs, reflètent cette relation avec la terre et ses biens et exprime le mode de vie des populations. Cette célébration intervient aussi dans un contexte marqué par l'approbation de la nouvelle constitution qui consacre l'amazighe en tant que langue officielle des Marocains, ce qui doit se traduire par une nouvelle impulsion dans les dimensions symboliques étant donné qu'il s'agit d'un patrimoine marocain, à consacrer à travers les fêtes et les rituels symboliques. Sur cette base, le 13 yennair de chaque année devrait s'ériger en une fête nationale, expression de réconciliation avec notre passé et une commémoration de notre fond culturel et civilisationnel. A-A Goulmima Don de sang des étudiants de l'ISTA Matière indispensable pour sauver des vies humaines, le sang se fait rare dans nos hôpitaux, les donneurs volontaires solidaires, risquent de disparaitre des centres de transfusion sanguine à travers tout le royaume, la générosité des Marocains n'a-t- elle plus droit de cité dans nos centres hospitaliers ? Et seuls les dons de compensation, qui sont dans leur majorité des dons familiaux, parfois contaminés et donc impropres à être transfusé. Le centre de transfusion sanguine de l'hôpital My Ali Cherif d'Errachidia, et à cause d'un déficit en poche de sang, a fait un déplacement en coordination avec l'association des insuffisants rénaux, à l'institut supérieur de technologie appliquée (ISTA) de Goulmima ou les étudiants comme les employer se sont mobilisés pour participer en masse à cette campagne charitable et salutaire afin de pallier un manque en sang très flagrant. Dans ce sens, le Dr Fatima Elgabbas directeur du centre Moulay Ali Cherif de transfusion sanguine nous a déclaré que « notre déplacement à l'ISTA de Goulmima est une grande réussite surtout que 94 étudiants ce sont portés volontaires et ont donné leur sang, un geste solidaire, très significatif de la part de ces jeunes qui nous ont fait bénéficier de 80 poches de sang, une bonne moyenne qui nous encourage à faire d'autres déplacements pour sauver des vies. » À signaler que, l'équipe du Dr Elgabbas est constituée de 2 médecins, 4 infirmiers, une assistante sociale, une femme de ménage, 3 membres du croissant rouge Marocains et 5 membres de l'association My Ali Cherif pour l'aide aux insuffisants rénaux. Aziz Laafou