confirme sa résilience, selon OBG En dépit de la crise financière internationale, le secteur bancaire marocain a continué de faire montre de résilience, grâce notamment à une régulation prudente, estime le cabinet international d'intelligence économique, Oxford Business Group (OBG). Avec un volume représentant 121 % du Produit intérieur brut du pays, le système bancaire marocain a devant lui de nombreuses opportunités de croissance à même de renforcer sa solidité et sa bonne santé financière. L'introduction de nouveaux instruments financiers inspirés de la Charia donnerait plus de profondeur aux banques marocaines. Dans son rapport 2013 sur le Maroc, OBG souligne qu'en dépit des chocs exogènes, les banques marocaines ont continué de réaliser des résultats positifs à la faveur notamment d'un régime de change robuste et l'expansion régulière de ces institutions financières dans les marchés africains. En 2011, le volume du système bancaire marocain représentait 121 % du Produit intérieur brut du pays, indique le cabinet, notant que ce chiffre peut augmenter davantage en cas d'introduction de nouvelles unités bancaires et de nouveaux instruments financiers, notamment les produits inspirés de la Charia. La régulation robuste a aidé le secteur bancaire marocain à éviter l'incertitude qui s'est emparée des marchés financiers internationaux durant les quatre dernières années, estime la source, soulignant que le secteur marocain semble en bonne santé par rapport à plusieurs pays voisins. Les finances externes du pays sont "en assez bonne forme", poursuit le cabinet, rappelant l'opération réussie lancée fin 2012 par le Maroc, pour lever un emprunt obligataire sur les marchés financiers pour un montant de 1,5 milliard de dollars, ainsi que la ligne de Précaution et de Liquidité de 6,2 milliards de dollars, ouverte par le Fonds monétaire international en faveur du Royaume. Ces mesures visent à aider le Maroc à faire face aux chocs externes, indique OBG. Expansion dans les nouveaux marchés africains Au sujet des perspectives d'avenir, Walter Siouffi, Président directeur général de Citibank Maghreb, confie à OBG que plusieurs secteurs, comme le tourisme et l'aviation devront attirer davantage d'investissements étrangers en 2013. "La majorité des compagnies marocaines devront continuer à diversifier leurs activités dans de nouveaux marchés africains", indique-t-il. Notant les défis auxquels se trouve confronté le secteur bancaire marocain, le think-tank souligne que le Maroc dispose d'un des taux de pénétration les plus élevés en Afrique. Les banques œuvrent dans le sens du développement de produits pour les personnes à faible revenu, dans le but de renforcer davantage la pénétration bancaire, qui s'installe actuellement à 54 % contre 24 % seulement en 2002. Le rapport d'OBG revient, par ailleurs, sur le renforcement de la présence des banques marocaines dans plusieurs pays africains. Emboitant le pas aux banques commerciales sud-africaines, les institutions financières marocaines ont acquis des avoirs à travers le continent, affirme le cabinet, relevant qu'en raison de cette ambitieuse expansion, les banques marocaines possèdent des branches dans plus de 20 pays africains. OBG cite, en guise d'exemple, le cas d'Attijariwafa Bank qui avait acquis, en 2008, la majorité d'actions dans cinq banques au Sénégal, au Congo, au Cameron, en Côte d'Ivoire et au Gabon. En dépit de la crise financière internationale, le secteur bancaire marocain a continué de faire montre de résilience, grâce notamment à une régulation prudente, estime le cabinet international d'intelligence économique, Oxford Business Group (OBG). Avec un volume représentant 121 % du Produit intérieur brut du pays, le système bancaire marocain a devant lui de nombreuses opportunités de croissance à même de renforcer sa solidité et sa bonne santé financière. L'introduction de nouveaux instruments financiers inspirés de la Charia donnerait plus de profondeur aux banques marocaines. Dans son rapport 2013 sur le Maroc, OBG souligne qu'en dépit des chocs exogènes, les banques marocaines ont continué de réaliser des résultats positifs à la faveur notamment d'un régime de change robuste et l'expansion régulière de ces institutions financières dans les marchés africains. En 2011, le volume du système bancaire marocain représentait 121 % du Produit intérieur brut du pays, indique le cabinet, notant que ce chiffre peut augmenter davantage en cas d'introduction de nouvelles unités bancaires et de nouveaux instruments financiers, notamment les produits inspirés de la Charia. La régulation robuste a aidé le secteur bancaire marocain à éviter l'incertitude qui s'est emparée des marchés financiers internationaux durant les quatre dernières années, estime la source, soulignant que le secteur marocain semble en bonne santé par rapport à plusieurs pays voisins. Les finances externes du pays sont "en assez bonne forme", poursuit le cabinet, rappelant l'opération réussie lancée fin 2012 par le Maroc, pour lever un emprunt obligataire sur les marchés financiers pour un montant de 1,5 milliard de dollars, ainsi que la ligne de Précaution et de Liquidité de 6,2 milliards de dollars, ouverte par le Fonds monétaire international en faveur du Royaume. Ces mesures visent à aider le Maroc à faire face aux chocs externes, indique OBG.