Bouchaïb Lahrach favori... Le football maghrébin est toujours présent au rendez-vous de la CAN 2013 organisée en Afrique du Sud du 19 janvier au 10 février. Il continue d'être représenté par quatre arbitres de la région maghrébine avec le Marocain Bouchaïb Lahrach, le Tunisien Slim Jedidi et les deux Algériens Mohamed Bennouza ainsi que Jamal Haïmoudi. Si les trois sélections maghrébines et leurs entraineurs, nationaux et étrangers, le Maroc avec Rachid Taoussi, la Tunisie avec Sami Trabelsi et l'Algérie sous la houlette du Franco-Bosniaque Vahid Halilhodzic ont déçu au terme de leur élimination au premier tour, l'arbitrage dans ces pays arabes continue toujours d'être là. Il a déjà brillé lors des différentes rencontres disputées tant au premier tour qu'à l'étape des quarts de finale, tels Bouchaïb Lahrach qui a officié deux matches dans la phase des poules, Niger - RD Congo et Nigeria - Ethiopie. L'arbitrage marocain est aussi représenté par le juge de ligne, Redouane Achik qui a officié plusieurs matches dont celui ayant opposé la Côte d'Ivoire au Nigeria et dirigé par le juge de centre, l'Algérien Haïmoudi. Le Tunisien Slim Jedidi, assisté de ses deux compatriotes Anouar Hmila et Bechir Hassani, a été choisi pour diriger le match Ghana - Burkina Faso comptant pour les demi-finales. L'autre match du dernier carré entre le Nigeria et le Mali,, disputé mercredi, a été officié par le Gambien Bakary Gassama. S'il est fort possible que l'arbitre tunisien quittera la compétition sud africaine après un match en demi-finale, les trois autres maghrébins, deux algériens et un marocain, sont toujours en course serrée pour se partager les deux matches qui restent à jouer, le match de classement prévu samedi et la finale, dimanche prochain. Le choix de la CAF pour les arbitres magrébins a été effectué pour assurer plus de réussite à la finale comme la petite finale et donner ainsi plus de crédibilité à cette CAN dominée par l'Afrique noire. On croit savoir que la cote de Bouchaïb Lahrach est nette progression. Il est le super favori pour diriger la finale de cette CAN qui promet beaucoup et qui ne pourrait qu'être houleuse. Ce qui joue une carte favorable pour Lahrach, c'est qu'il n'a pas été absent lors des matches des quarts de finale. La CAF l'a choisi seulement en tant que 4e arbitre de la rencontre remporté par le Nigeria face à la Côte d'Ivoire, en quart. Lahrach est certes concurrencé par l'Algérien Mohamed Bennouza qui fut également absent lors du cap des quarts. Mais le juge marocain pourrait avoir la confiance des décideurs de la CAF qui lui ont déjà attribué une très bonne note sur la finale «retour» de la Champions League entre l'Espérance de Tunis et Al Ahly d'Egypte. Quoi qu'il en soit, l'arbitrage marocain serait encore une fois à l'honneur. Il est certain que Bouchaïb Lahrach puisse aller sur les traces de feu Saïd Belqola décédé à l'âge de 45 ans, juste l'âge de la retraite d'un arbitre. Feu Belqola, qui a hissé l'arbitrage marocain à son summum, est le premier arbitre africain à diriger une finale de Coupe du Monde en 1998, quand la France avait dominé le Brésil (3-0). Ayant officié 80 matches internationaux, feu Belqola est également le premier marocain à diriger une finale de la Coupe d'Afrique des Nations dans la même année de 1998, CAN remportée par l'Egypte au détriment de l'Afrique du Sud (2-0), à Ouagadougou. Pour l'histoire, lors de cette CAN, l'équipe du Maroc avait été éliminé au second tour par l'Afrique du Sud (2-1) alors qu'au Mondial français, le Onze national dirigé par le coach français Henri Michel, avait été contraint de quitter la compétition même sur une belle victoire de (3-0) au détriment de l'Ecosse. Victoire qui fut largement suffisante pour que les Lions de l'Atlas passent au second tour sans le fameux complot concocté entre le Brésil et la Norvège... Mais l'arbitrage marocain qui avait donc atteint les sommités lors de cette année de 1998 grâce à feu Belqola pourrait l'être encore avec Bouchaïb Lahrach, le sifflet de la relève...