Le Marocain Kamal El Mahouti remporte le prix du meilleur réalisateur Le Marocain Kamal El Mahouti a remporté, dimanche à Dubaï, le prix du meilleur réalisateur dans la catégorie de Muhr de création arabe, pour son film «Khouya» (mon frère), lors de la 9ème édition du Festival international du film de Dubaï, qui s'est tenue du 7 au 16 décembre à Dubaï. Le premier long-métrage de fiction de Kamal Mahouti, «Mon frère» décrit l'immersion total d'un peintre dans son art après une déception sentimentale. Réservé et solitaire, Mo Bensalah, qui vivait dans un petit appartement H.L.M. de la région parisienne n'arrivait pas à se défaire de son passé. Hanté par le fantôme de son frère, il décide de retourner au Maroc pour l'affronter. «Khouya» est un film pictural et sensoriel dont le héros est tiraillé entre deux pays, au rythme de la musique gnaoua. Le film «Wajda» de la réalisatrice saoudienne Haïfa Mansour a été doublement prix lors de cette édition, en remportant les prix de meilleur actrice décerné à la comédienne Waad Mohammed et de meilleur film arabe de fiction. L'acteur égyptien Amr Waked a reçu le prix du meilleur acteur pour son rôle dans le film «Winter of discountent», alors que le prix «Murh» émirati a été attribué au film «The Goat's Head» de son réalisateur émirati, Juma Al Sahli. Le réalisateur palestinien Khalid Jarar s'est aussi démarqué lors de cette édition du festival de Dubaï par son film documentaire «Infiltrators», en gagnant le prix de la Fédération internationale de la presse cinématographique dans la catégorie documentaire (FIPRESCI-Documentary), tandis que le prix de la FIPRESC du meilleur film est revenu à la réalisatrice algérienne Djamila sahraoui, pour son film «Yema». Le «Dubai Expo 2020 People's Choice Award» a été remis au film français «Ernest et Célestine» réalisé par Benjamin Renner et Vincent Patar, et au film suédois «Bekas» de son réalisateur Karzan Kader. «Familial Fever» de son réalisateur jordanien Amr Abdelhadi a remporté, quant à lui, le prix de FIPRESCI des courts-métrages. Dans la catégorie «Muhr» arabe des films documentaires, une mention spéciale a été décernée au film libanais «My Father looks like Abdel Nasser», de son réalisateur Farah Kassem, alors que le prix du meilleur réalisateur est revenu à la réalisatrice tunisienne Hinde Boujemaa pour «It was better tomorrow». La soirée de clôture a été marquée par un hommage rendu à l'acteur égyptien Mahmoud Abdel Aziz et au réalisateur britannique Michael Apthid. La 9ème édition du festival a connu la projection de 158 films représentant 61 pays dont le Maroc, qui a participé dans la compétition officielle par trois longs-métrages qui ont concouru aux côtés de 13 films d'autres pays arabes pour le Prix «Muhr» de création arabe. Il s'agit du film «Zero» de Nour Eddine Lekhmari, «Defining Love, a failed attempt» de Hakim Belabbes et «Mon frère» de Kamal El Mahouti.