Création d'une représentation consulaire à Agadir A l'instar de plusieurs consulats honoraires dans la capitale du Souss, la représentation consulaire de Pologne vient de voir le jour, avec la nomination à sa tête de Said Dor, parlementaire et président de la chambre de commerce, d'industrie et de services d'Agadir. Lors de la cérémonie d'installation qui a eu lieu mercredi dernier à la CCIS d'Agadir, l'ambassadeur de la Pologne au Maroc a mis en exergue, devant une imposante assistance, l'excellence des rapports de coopération entre les deux pays, caractérisés par les échanges multiformes durant des décennies. Pour sa part, le Wali de la région Souss Massa Drâa a insisté sur la nécessité de l'adéquation des possibilités des deux partenaires avec ces échanges qui peuvent toujours être améliorés, notamment avec la première station balnéaire du royaume, grâce à la desserte aérienne directe Varsovie-Agadir. De son côté, le nouveau consul honoraire a mis en évidence les relations séculaires qui unissent les deux peuples, marquées par le rapprochement mutuel et la coordination bénéfique, d'autant plus que l'histoire a forgé les deux entités de valeurs respectives indélébiles. «Plus que de la tolérance, les Tatars ont trouvé en Pologne une Nation qui les a acceptés comme ils sont et qui les a intégrés avec le plus grand respect pour leur religion. Agadir que vous avez honoré par l'ouverture d'une représentation consulaire honoraire a construit pareillement son identité sur les valeurs universelles qui sont celles du Maroc : authenticité, diversité, tolérance», dira-t-il avec beaucoup de conviction. Cet événement qui a drainé une assistance accrue, composée de personnalités diverses et des représentants de la presse nationale et régionale, s'est illustrée également par l'inauguration d'une exposition organisée par l'ambassade de la république de Pologne à Rabat, en collaboration avec la Chambre de commerce, d'industrie et de commerce d'Agadir, sous le thème central «les tatares polonais - la communauté musulmane en Pologne». Il est à signaler dans ce sens qu'un éminent professeur a pris la parole, au terme de séance d'ouverture, pour donner un aperçu exhaustif sur les mutations sociétales qu'a connue l'histoire de cette ancienne nation. Cette ouverture «qui, au-delà des tumultes de l'Histoire, exige à la fois érudition, face à cette fâcheuse habitude de passer très vite sur des épisodes historiques, parfois d'une manière manichéenne sans en expliquer la genèse, les conditions et les conséquences», avait commenté, auparavant, le nouveau consul honoraire.