Une clôture sous le signe de la reconnaissance Quatre jours de liesse et de grand plaisir, que les férus du septième art ont bellement vécus à Zagora. Ils sont des étudiants, des élèves et un grand public mordu du grand écran, qui se sont appliqués à se présenter chaque jour à la grande salle de la culture de cette petite ville de Zagora. L'abnégation, la volonté et la détermination ont été une devise forte pour les fils de la cité-palmeraie, connue par ses paysages presque sahariens pittoresques, des studios créés par la force de la nature pour permettre aux grands artistes locaux et internationaux de faire le déplacement au fin fond des confins de notre Royaume, pour partager le plaisir de côtoyer des gens simples de vie et de comportement. Mohamed Hassan Al Joundi, Mohamed Ben Brahim, Ali Asmaie, Abdelkader Moutaa et d'autres encore, Hicham El Ouali, Hicham Bahloul, Ghita ben Hayyoun et Rabie El Khati, sans oublier le Burkinabé Saint Pierre Yaméogo, la Syrienne Lina Mrad, le Palestinien Mohamed Abou Seydou, le Français Laurent Bouhnik, l'Egyptien Azzeddine Saïd et l'Algérien Hassan Kachach, tous étaient là pour donner à cette activité de grande envergure sa dimension internationale. Outre cette présence de qualité, le festival international transsaharien de Zagora est aussi une occasion pour les universitaires et les intéressés des métiers de cinéma de faire le plein en idées et c'est ainsi que les organisateurs ont mis à la disposition de la présence estudiantine des ateliers sur les métiers du cinéma, réalisation, montage, écriture du scénario, qui a fait l'objet d'une compétition entre de jeunes scénaristes, dont quatre ont reçu les prix de cette 9e édition, choisis par un jury présidé par le critique de cinéma Mustapha El Mesnaoui. Par la même, le festival a aussi connu des conférences autour du thème principal de cette édition, «Cinéma et immigration» animées par des spécialistes et chercheurs dans le domaine de l'émigration clandestine des Subsahariens qui transitent par le Maroc vers l'Europe, qui risque de devenir, la plupart des temps, un cauchemar des «Haraga» de toutes les nationalités. Ce volet a fait l'objet de deux conférences, la première sur l'immigration et à laquelle ont participé une panoplie de chercheurs et de connaisseurs du phénomène tels Saint Pierre Delagrange, président de l'association Africa des migrants clandestins du Maroc qui a mis en lumière la situation des subsahariens au cours de leur transhumance puis leur arrivée au Maroc, pays de transit qui risque, selon les intervenants, de devenir un pays de résidence pour la plupart d'entre eux. La seconde conférence était réservée au cinéma et l'immigration et qui a vu l'intervention de Saïd Chraïbi, Mohamed Abou Sido, Saint Pierre Yaméogo, avec la modération de Monsieur Mohamed Alaoui. Prix de la 9e édition du concours de scénario Premier prix Houcine Chani : «Le jaune et le bleu» Deuxième prix Sahab Merouane : «Parfum de mer» Troisième prix Mohamed Faraj : «Angel» Prix spécial du jury Moulay Tayeb Alaoui Cent et une Serrure