Même si l'agenda électoral concernant la mise en place de la deuxième Chambre dans sa nouvelle configuration n'a pas encore été précisé, renvoyant ainsi ces échéances à l'année prochaine, cet été sera ponctué encore d'élections. Celles-ci portent sur le renouvellement des bureaux des chambres professionnelles, pêches maritimes, commerce et industrie, artisanat et agriculture, les conseils régionaux et le tiers sortant de la Chambre des conseillers. Selon des sources concordantes, le ministère de tutelle aurait établi un calendrier pour le renouvellement des bureaux des Chambres professionnelles. Ainsi, les élections concernant ces dernières instances professionnelles auront lieu entre le 25 juillet et 10 août 2012. Depuis lundi, selon les mêmes sources, des tractations ont commencé dans ce sens entre les différents groupes, juste après l'annonce du calendrier électoral relatif au renouvellement des bureaux de la chambre des pêches maritimes de l'Atlantique (Agadir), la chambre de pêches maritimes de l'Atlantique Nord (Casablanca), la chambre des pêches maritimes de l'Atlantique Sud (Dakhla) et la chambre des pêches maritimes de la Méditerranée, (Tanger). Selon les mêmes sources, le renouvellement des bureaux des 28 chambres de commerce, d'industrie et des services (CCIS), de l'artisanat et de l'Agriculture auront lieu durant la même période. Après cette étape, les projecteurs seront braqués sur les conseils régionaux. Ces derniers, ajoutent les mêmes sources, procéderont au renouvellement de leurs bureaux dirigeants durant le mois de septembre prochain. Et juste après, les différents collèges électoraux (collectivités locales, chambres professionnelles et représentants des salariés) seront appelés à élire les 90 membres sortants de la Chambre des conseillers. Cette opération, précisent les mêmes sources, devraient avoir lieu avant l'ouverture officielle du Parlement le deuxième vendredi du mois d'octobre, comme le stipulent les dispositions de la constitution. Signalons par ailleurs que d'aucuns soulignent que les chambres de commerce (28) qui sont, selon les lois qui les régissent, des établissements publics dotés de la personnalité physique et de l'autonomie financière, sont devenues des coquilles vides qui ne servent que de tremplin pour la députation. Censées être des instances professionnelles, ces chambres, composées de chefs d'entreprise élus par tous les commerçants, industriels et prestataires de services dans leur circonscription électorale, sont devenues ces derniers temps des antichambres de la politique. La même constatation s'applique pour les Chambres de l'Agriculture et celles de l'artisanat. Un collège électoral qu'il va falloir assainir et réformer pour qu'il cadre avec l'esprit de la nouvelle Constitution.