La planification d'une politique de la ville requiert une vision globale fondée sur les principes de la bonne gouvernance et une concertation avec tous les acteurs institutionnels, économiques et de la société civile, a affirmé, lundi à Rabat, le ministre de l'Habitat, de l'urbanisme et de la politique de la ville, Nabil Benabdellah. «Les villes souffrent de plusieurs déséquilibres tels que l'incapacité du système de la gouvernance adopté en matière de la gestion urbaine, le manque d'infrastructures et d'équipements, ainsi que la pauvreté», a indiqué M. Benabdellah qui présentait un exposé sur «la concertation et l'approche participative pour la mise en place d'une procédure durable de la politique de la ville» devant des représentants des institutions constitutionnelles. S'exprimant lors de cette rencontre, qui s'inscrit dans le cadre du dialogue national sur la politique de la ville, il a mis l'accent sur la nécessité d'avoir un modèle réussi de la bonne gouvernance, une politique urbanistique efficace, une gestion immobilière cohérente, un système fiscal adéquat et un système de formation efficient. Il a ainsi mis en exergue le rôle de la stratégie de son département en matière de la politique de la ville, qui vise à institutionnaliser la gouvernance et à garantir la justice sociale et la solidarité, tout en insistant sur la nécessité de soutenir le rôle des villes comme pôles de développement et espaces de création de richesses et d'emplois. Pour ce qui est des consultations régionales sur la politique de la ville, le ministre a précisé qu'elles devront se poursuivre le 19 juin, avant de présenter les conclusions au Conseil de gouvernement et l'organisation, le 27 juin, du premier colloque national sur la politique de la ville. Pour leur part, les participants ont jeté la lumière sur les défis que doivent relever les villes afin de consolider la cohésion sociale, appelant à renforcer la solidarité sociale et à adopter une politique de l'intégration des jeunes et de la promotion de la solidarité entre les villes. Ils ont également souligné l'importance de prendre en compte les dimensions sociales, culturelles et humaines lors de l'élaboration d'une stratégie de la politique de la ville, et ce conformément à la Constitution et aux engagements internationaux du Royaume, notamment en ce qui concerne les droits économiques et sociaux. (Suite en P2) Ont pris part à cette rencontre, le délégué interministériel aux droits de l'Homme, le président du Conseil économique et social, le président du Conseil national des droits de l'Homme, le doyen de l'Institut royal de la culture amazighe et le président de l'Instance centrale de prévention de la corruption. Des représentants de la Cour des comptes, de la Haute autorité de la communication audiovisuelle, de l'Institution du médiateur et du Conseil supérieur de l'éducation, de la formation et de la recherche scientifique ont également participé à cette rencontre. La conjugaison des efforts des acteurs concernés par l'acte de bâtir constitue le meilleur moyen pour renforcer l'indépendance technologique du Maroc dans le domaine de la construction en vue de maitriser l'ensemble des maillons de la chaine du secteur, ont souligné mardi à Rabat les participants à un séminaire sous le thème «Bâtiment: Etat de l'art». La formation, notamment des ingénieurs et des techniciens, constitue un levier à mettre à profit pour renforcer l'indépendance technologique du Maroc, ont indiqué les participants à cette rencontre, initiée par le Laboratoire public d'essais et d'études (LPEE). Les écoles des ingénieurs doivent donc fédérer leurs efforts pour réaliser cet objectif en mettant à la disposition des entreprises des techniciens qualifiés. Les architectes et les bureaux d'études, qui sont des entités chargées de la construction, doivent aussi jouer convenablement leur rôle, ont-ils soutenu, relevant dans ce cadre que le ministère de l'Equipement et du transport est en train de mettre en place des textes règlementaires, qui imposent que la partie chargée de construire soit agréée pour assurer cette tache. Les entrepreneurs doivent être également qualifiés et à cette fin un système de qualification et de classification des entreprises a été mis en place, ont ajouté les intervenants à ce séminaire, qui vise à engager une réflexion sur le secteur du bâtiment et à adopter des recommandations dans le but d'améliorer l'acte de construire. S'agissant du contrôle, ils ont plaidé pour la mise en place d'un système permettant que les laboratoires, qui sont le dernier maillon de la chaine et dont la tache consiste entre autres à réceptionner les travaux des essais sur les matériaux, soient des «établissements crédibles et structurés». Les laboratoires doivent s'engager dans une démarche de qualité, tout en respectant une charte de bonnes pratiques, a affirmé Alaoui Mhamdi Mouhsine, directeur des Affaires techniques et des relations avec la profession au ministère de l'Equipement et du transport. Pour lui, le but est que les donneurs d'ordre puissent choisir le bon laboratoire pour la réalisation des travaux dans le cadre de la compétitivité, un pré-requis pour le développement du secteur. D'autres intervenants ont appelé à déployer les efforts pour aller au-delà des pratiques courantes, à savoir les essais des laboratoires et les études, relevant que le pays doit s'adapter à l'évolution technologique et s'inscrire dans une logique d'organisation de la recherche-développement. Les entreprises marocaines, les universités, l'Administration et toutes les parties concernées doivent contribuer à l'élaboration d'un dispositif devant permettre, in fine, de dynamiser la recherche-développement, ont-il soutenu, mettant l'accent sur l'importance d'un Code de la construction capable de définir clairement les obligations des bureaux d'études et de se référer à un seul règlement utilisé pour la construction au Maroc. Pour les organisateurs, ce séminaire offre l'opportunité pour mettre en place une ébauche de réflexion sur le minimum acceptable de la qualité dans l'acte de construire, au moins pour les projets d'infrastructures et les bâtiments publics. La rencontre, qui a regroupé des acteurs du secteur (maitres d'ouvrages publics et privés, promoteurs immobiliers, architectes, bureaux d'études et de contrôles, outre des représentants de laboratoires), porte aussi sur le recentrage du secteur sur l'activité scientifique et technique. Elle vise également à sensibiliser les acteurs concernés à créer une synergie de collaboration dans la perspective de doter le secteur d'un référentiel national garant de confort, de sécurité et de développement durable. Le secteur du BTP connait une importante croissance comme en témoigne sa contribution à l'augmentation du PIB, avec à la clé une hausse de la valeur ajoutée de 0,87 pc en 1999 à 6,8 en 2011. Pour les organisateurs, cette dynamique reste toutefois entachée par des dysfonctionnements qu'il importe de rectifier, au regard des derniers effondrements d'immeubles enregistrés notamment à Meknès, Kénitra et à Casablanca. Ont pris part à cette rencontre, le délégué interministériel aux droits de l'Homme, le président du Conseil économique et social, le président du Conseil national des droits de l'Homme, le doyen de l'Institut royal de la culture amazighe et le président de l'Instance centrale de prévention de la corruption. Des représentants de la Cour des comptes, de la Haute autorité de la communication audiovisuelle, de l'Institution du médiateur et du Conseil supérieur de l'éducation, de la formation et de la recherche scientifique ont également participé à cette rencontre. La conjugaison des efforts des acteurs concernés par l'acte de bâtir constitue le meilleur moyen pour renforcer l'indépendance technologique du Maroc dans le domaine de la construction en vue de maitriser l'ensemble des maillons de la chaine du secteur, ont souligné mardi à Rabat les participants à un séminaire sous le thème “Bâtiment: Etat de l'art”. La formation, notamment des ingénieurs et des techniciens, constitue un levier à mettre à profit pour renforcer l'indépendance technologique du Maroc, ont indiqué les participants à cette rencontre, initiée par le Laboratoire public d'essais et d'études (LPEE). Les écoles des ingénieurs doivent donc fédérer leurs efforts pour réaliser cet objectif en mettant à la disposition des entreprises des techniciens qualifiés. Les architectes et les bureaux d'études, qui sont des entités chargées de la construction, doivent aussi jouer convenablement leur rôle, ont-ils soutenu, relevant dans ce cadre que le ministère de l'Equipement et du transport est en train de mettre en place des textes règlementaires, qui imposent que la partie chargée de construire soit agréée pour assurer cette tache. Les entrepreneurs doivent être également qualifiés et à cette fin un système de qualification et de classification des entreprises a été mis en place, ont ajouté les intervenants à ce séminaire, qui vise à engager une réflexion sur le secteur du bâtiment et à adopter des recommandations dans le but d'améliorer l'acte de construire. S'agissant du contrôle, ils ont plaidé pour la mise en place d'un système permettant que les laboratoires, qui sont le dernier maillon de la chaine et dont la tache consiste entre autres à réceptionner les travaux des essais sur les matériaux, soient des “établissements crédibles et structurés”. Les laboratoires doivent s'engager dans une démarche de qualité, tout en respectant une charte de bonnes pratiques, a affirmé Alaoui Mhamdi Mouhsine, directeur des Affaires techniques et des relations avec la profession au ministère de l'Equipement et du transport. Pour lui, le but est que les donneurs d'ordre puissent choisir le bon laboratoire pour la réalisation des travaux dans le cadre de la compétitivité, un pré-requis pour le développement du secteur. D'autres intervenants ont appelé à déployer les efforts pour aller au-delà des pratiques courantes, à savoir les essais des laboratoires et les études, relevant que le pays doit s'adapter à l'évolution technologique et s'inscrire dans une logique d'organisation de la recherche-développement. Les entreprises marocaines, les universités, l'Administration et toutes les parties concernées doivent contribuer à l'élaboration d'un dispositif devant permettre, in fine, de dynamiser la recherche-développement, ont-il soutenu, mettant l'accent sur l'importance d'un Code de la construction capable de définir clairement les obligations des bureaux d'études et de se référer à un seul règlement utilisé pour la construction au Maroc. Pour les organisateurs, ce séminaire offre l'opportunité pour mettre en place une ébauche de réflexion sur le minimum acceptable de la qualité dans l'acte de construire, au moins pour les projets d'infrastructures et les bâtiments publics. La rencontre, qui a regroupé des acteurs du secteur (maitres d'ouvrages publics et privés, promoteurs immobiliers, architectes, bureaux d'études et de contrôles, outre des représentants de laboratoires), porte aussi sur le recentrage du secteur sur l'activité scientifique et technique. Elle vise également à sensibiliser les acteurs concernés à créer une synergie de collaboration dans la perspective de doter le secteur d'un référentiel national garant de confort, de sécurité et de développement durable. Le secteur du BTP connait une importante croissance comme en témoigne sa contribution à l'augmentation du PIB, avec à la clé une hausse de la valeur ajoutée de 0,87 pc en 1999 à 6,8 en 2011. Pour les organisateurs, cette dynamique reste toutefois entachée par des dysfonctionnements qu'il importe de rectifier, au regard des derniers effondrements d'immeubles enregistrés notamment à Meknès, Kénitra et à Casablanca.