Le Parti du progrès et du socialisme était parmi les premières formations politiques, pour ne pas dire le premier parti, à avoir signé le pacte déontologique anticorruption, élaboré par l'Instance centrale de prévision de la corruption. Il est vrai que le document, aujourd'hui signé par 21 partis sur les 31 qui sont en lice pour les élections législatives de vendredi prochain, est plus un engagement moral des principaux leaders des partis politiques, le respect des lois électorales relevant des autorités gouvernementales (Intérieur et Justice). Et si les autorités centrales ne cessent d'adresser les messages pour la transparence des urnes et la neutralité positive et constructive, il faudra, cependant, relever que certaines mentalités politiques n'abandonnent pas les réflexes négatifs du passé. Plus, d'aucuns font la sourde oreille à ce qui se passe chez nous et autour de nous et persistent dans leurs attitudes passéistes, en reproduisant les mêmes schémas de la dépravation. Ici et là, les citoyens constatent, avec amertume et étonnement, l'activisme des barons des élections, le recours, parfois, à l'agression de candidats concurrents et à la propagande anti-citoyenne qui nuit à l'image de la démocratie voulue par la nouvelle constitution du pays. Certes, le climat général reste serein, face aux quelques dérapages constatés, dans un certain nombre de circonscriptions. Mais, si l'on croit certains articles de presse et même des formations politiques assez crédibles, il y a lieu de réagir énergiquement. Ne serait-ce que par l'ouverture d'enquêtes, précédées par des investigations et des rappels à l'ordre. Surtout que l'autorité territoriale est bien au fait de tout ce qui se passe dans chaque circonscription et il ne faudra pas attendre les plaintes de concurrents –qui peuvent être également des manœuvres- pour accomplir son devoir de contrôle et de suivi. C'est pourquoi, le Parti du progrès et du socialisme a beaucoup insisté sur l'impératif de traduire la volonté de changement par la prise de décisions exemplaires contre les contrevenants à la pratique électorale saine, afin de les disuader, dès le lancement de la campagne électorale. A quatre jours du scrutin, il n'est pas trop tard pour réagir et émettre un signal fort qui redonnera confiance aux citoyens en la volonté de barrer la route aux fraudeurs et autres dépravateurs de la pratique politique et électorale. De l'avis de certains analystes, c'est la seule manière pour renverser la vapeur et garantir une participation massive et forte des citoyennes et citoyens. Il est vrai, également, que les électeurs sont, globalement, très conscients des enjeux du 25 novembre 2011 pour l'avenir du Maroc. Le PPS continue à sensibliser les populations sur l'impératif d'aller voter et voter utilement en faveur des candidats des partis sérieux qui épousent les valeurs de la citoyenneté, de la modernité et de la démocratie. Les candidats du «Livre», dans les nombreuses sorties de soutien à «La dignité, maintenant !», sont souvent chaleureusement accueillis par les citoyens et les discussions sont axées sur l'aspect assainissement de la pratique électorale pour que le pays soit en symbiose avec sa Constitution, porteuse de grandes avancées et de rêves démocratiques. Il faudra dire que le PPS n'a pas attendu les élections pour nouer des rapports avec les régions et les populations. Sa direction entreprend, régulièrement, des visites de proximité afin de s'enquérir de la situation des populations, les écouter et porter, haut et fort, leurs revendications et aspirations. Rien qu'en 2011, plusieurs dizaines de meetings et rencontres ont été organisés dans les quatre coins du pays. La campagne électorale a été également saisie pour renforcer les liens avec les citoyennes et les citoyens, les appeler à voter pour les candidats du «Livre» pour que le PPS soit mieux représenté à la prochaine Chambre afin que la voix du changement démocratique et du progrès social soit plus forte et à même d'impulser une nouvelle dynamique à la marche progressiste du pays et de mettre en place une nouvelle génération de réformes qui capitalisent les acquis, les renorcent et permettent d'avancer davantage. Les membres de la direction du PPS, candidats aux législatives ou pas, sont omniprésents dans les nombreuses tournées, à travers le pays, en soutien à la liste nationale des femmes et des jeunes et aux candidats dans les circonscriptions de proximité. Dimanche et lundi, plusieurs rencontres, notamment à Casablanca (Hay Hassani et Aïn Sbaâ), Nador, Driouech, Kénitra, Tétouan, ont eu lieu. D'autres sont prévues à Nouasser, Demnat, Errachidia, Fkih Bensalah, Assa Zag, Guelmim, Khénifra, Guercif, Tinghir, Bzou Ouaouzighit, Béni Mellal, Chtouka Aït Baha et Zagoura, aux côtés de meetings encadrés par des cadres et responsables régionaux du PPS. Partout, les candidats du «Livre» sont accueillis avec respect, enthousiasme et confiance et, souvent, le Parti est cité en exemple de droiture et de dévouement aux causes du peuple, notamment ses catégories les plus défavorisées qui doivent être accompagnées pour un décolage général du pays. C'est dire que le Parti reste confiant pour mériter les voix des citoyens qui croient en son sérieux, sa responsabilité et sa citoyenneté.