Abdelhadi Sketioui et l'OCS se souviendront longtemps de cet après-midi dominical d'automne car ils pouvaient s'attendre à tout sauf à concéder une défaite cuisante face au MAS (1-5). Un match qu'ils feront vite d'oublier… Pourtant, la formation alignée au départ par Sketioui avait l'allure, contraignant même son adversaire à jouer la prudence avant de le surprendre sur un tir de Younès Bellakhder à la 12ème minute. Un avantage que les visiteurs pouvaient défendre, si toutefois, leur défenseur central ne s'était pas maladroitement emporté face à l'arbitre Achiri, contestant véhémentement une décision qui lui valut d'abord un carton jaune, ensuite l'expulsion (24ème minute). La touche en disait long sur l'état psychologique qui dominait sur le banc de touche safiote. Il n'en demeure pas moins que cet incident allait se répercuter fâcheusement sur les jambes de l'équipe de Safi, le MAS parvenant dès lors à égaliser par Ayyatei à la 27ème minute avant de doubler la mise à la 32ème minute par l'intermédiaire de Saïd Hammouni. Bien que dominée outrageusement et ne devant son salut qu'à des sorties sauvetages de son goal-keeper Abdellatif Marwick, l'OCS obtient à la 45ème minute un penalty mérité pour faute sifflée contre Hammouni dans la surface de réparation. Une sanction que les rouges transformèrent une première fois mais l'arbitre ordonna un nouveau tir, cette fois arrêté par Zniti qui se jeta du bon côté. Spectaculaire première mi-temps au cours de laquelle les acteurs en présence donnèrent le meilleur d'eux-mêmes, particulièrement côté local grâce à un jeu collectif développé par les protégés de R. Taoussi. A la reprise, et malgré un effort visible de se réorganiser en essayant de contenir la furia masiste, l'OCS finit par plier devant les tirs sucessifs de Bamâamar (56ème minute) et Abdalmoula Berrabeh (73ème minute). Il n'y avait plus qu'une seule équipe sur le terrain, en l'occurrence le MAS, qui ne se fit pas prier d'ajouter un cinquième but à la 78ème minute grâce à l'opportuniste Hamza Bourazzouk qui brûla la politesse aux défenseurs de l'Olympique en inscrivant un but de la tête. La messe était dite pour une OCS dont l'équipe était apparemment bien préparée pour contrer le MAS, mais malheureusement Imad El Omari en avait décodé autrement en contestant une action où il n'y avait pas hors jeu. Par ailleurs, nous ne terminerons pas sans revenir sur ce désordre devenu institutionnel qui caractérise les bancs réservés à la presse par l'envahissement de spectateurs qui n'ont aucun respect pour ce travail que chacun veut accomplir dans les meilleures conditions possibles afin d'informer l'opinion publique. Au comité dirigeant du MAS de revoir la donne quant à l'organisation de ses matches au Complexe Sportif de Fès. A bon entendeur salut !