Le Maroc a gagné des points dans un récent classement dans le domaine du Private Equity (PE) ou « capital-investissement » en Afrique. Il est désormais parmi le trio constitué du Kenya, de l'Egypte, et du Nigeria dont l'ascension est intéressante selon une étude parvenue au journal «Al Oâmk » (rédaction francophone). Ces pays sont considérés par la majorité des commanditaire (LPs) comme les plus attractifs pour les investissements en PE en Afrique au cours des trois prochaines années, souligne une récente étude de l'Association africaine de capital-investissement et capital-risque (AVCA). En termes de secteurs d'activités les investisseurs ont identifié la santé, les services financiers, la technologie et les biens de consommation comme les segments les plus attractifs pour les investissements en Afrique sur les trois prochaines années. L'étude est la deuxième réalisée par PE Industry Survey d'AVCA, qui examine les plans, les préférences et les attentes de 34 commanditaires (LPs) et de 43 General Partners (GPs) engagés dans le PE en Afrique. Après une enquête inaugurale sur l'industrie, publiée en mars 2020, qui a été bien accueilli par le marché, cette nouvelle étude a pour objet le paysage PE en Afrique. Elle analyse les principaux moteurs du marché et les obstacles affectant l'industrie afin de fournir une compréhension plus approfondie de la façon dont les LPs et les GP évaluent leurs activités de PE en Afrique. Malgré l'instabilité macroéconomique qui a marqué une grande partie de 2020 à cause de l'impact covid-19 sur ce secteur, l'enquête révèle qu'un large échantillon de LPs reste positif et affiche un appétit croissant pour les investissements en PE sur le continent. Sur l'ensemble des cinq régions du continent africain, 71 % d'investisseurs considèrent l'Afrique du Nord et l'Afrique de l'Ouest comme les zones les plus attractives pour les investissements en PE durant les trois prochaines années. Ces deux zones sont suivies de près par l'Afrique de l'Est. Le classement donne également de multiples indicateurs sur les économies les plus attrayantes à l'horizon des trois prochaines années.