Se mettre au niveau des attentes actuelles et futures des citoyens et de la renommée touristique de la destination balnéaire. Il est certain que la ville d'Agadir en tant qu'agglomération importante, en développement économique constant ne pouvait plus se permettre de garder le même mode de transport urbain et interurbain, à la fois dépassé , obsolète et ne répondant plus aux exigences et à la demande des citoyens, en la matière. Agadir est une ville à vocation touristique internationale, elle est la capitale du tourisme balnéaire du pays, par conséquent, le transport urbain et interurbain doit cadrer avec son image et sa renommée touristique, ce n'est pas le cas malheureusement actuellement, depuis bien des années d'ailleurs. Au vu des défaillances du service actuel, la gestion déléguée du transport public urbain et interurbain, est incontournable. C'est dans ce cadre est venue justement l'initiative d'une gestion du transport public urbain et interurbain. Vu l'impasse financière et les difficultés de gestions ajoutées aux prestations non satisfaisantes des opérateurs actuels, la gestion déléguée reste le salut pour sauver le transport public urbain et interurbain dans l'impasse où il se trouve. Il faut dire qu'on a même tardé pour adopter cette option qui devrait se faire il y a longtemps, du fait qu'elle est la seule option viable, valable capable d'apporter la solution adéquate à ce problème de grande actualité. La gestion mixte ( avec la Commune Urbaine d'Agadir, sinon avec les autres communes urbaines avoisinantes et le privé) ne pourrait en aucun cas tenir la route du fait que les communes sont bien embourbées dans la gestion quotidienne et en tout cas la gestion du transport urbain n'est pas leur point fort, si vraiment elles ont en un. Il est à rappeler en fait que le transport urbain et interurbain ne concerne par exclusivement le Commune Urbaine d'Agadir mais le Grand Agadir avec ses sept collectivités, à savoir : la Préfecture D'Agadir Ida Outanane, la Préfecture d'Inezgane Ait Melloul, la Commune Urbaine d'Agadir, la commune Urbaine d'Inezgane, La Commune Urbaine de Dcheira Jihadia et la Commune Urbaine d'Ail Melloul. Conformément à la réglementation en vigueur, c'est le Conseil De la Préfecture d'Agadir Ida Outanane qui est le cessionnaire du transport intercommunal de la Préfecture d'Agadir. C'est dans ce cadre que les premières investigations ont été entamées depuis octobre 2007, en vue de la gestion déléguée du transport urbain et interurbain. Actuellement un opérateur public, la RATAG ( Régie Autonome ) est en faillite chronique et en déficit financier continu qui n'a que trop duré. Impossible d'envisager une solution de ce côté-là. Les deux autres opérateurs privés : GAB dont la concession expire en octobre 2010 et qui est en cession de paiement et ZETRAP, qui lui avec une concession qui a déjà expiré mais continuant à exercer encore, sont en grande difficulté financière et de gestion qu'il ne faut pas chercher de solution de ce côté non plus. La gestion déléguée est donc la solution tout indiquée n'en déplaise à ceux qui chercher à « brouiller les cartes » et à gagner du temps en tournant en rond bêtement. Suite à l'approbation à l'unanimité par les membres du Conseil Préfectoral d'Agadir et bien avant par celui du Conseil Communal d'Agadir, le principe de la gestion déléguée fut retenu et les procédures se mirent en marchent. A la publication de l'appel à manifestations d'intérêt pour la participation à l'appel d'offres, sept expressions ( six offres internationales et une nationale) ont été reçues dont cinq acceptées. Le cahier de charge approuvé, par les conseillers des diverses collectivités locales, un appel d'offre international a été lancé début octobre 2008. Huit mois après l'ouverture des offres techniques et financières, donna comme adjudicataire provisoire, à l'unanimité, ALZA Transport chargé de la gestion déléguée su service public de transport urbain et interurbain. Rachid Filali, Wali d'Agadir a été mandaté officiellement par les conseils des communes urbaines pour conduire le processus de A à Z. Ce qu'il a fait avec la gestion et transparente qu'il faut. Le nouvel opérateur privé, en tant que gestionnaire délégué, ne peut que redonner un nouveau souffle au transport urbain et interurbain, par de prestations de qualités, des bus neufs, une gestion plus rationnelle et une optimisation des services. Le parc de bus actuel est non seulement obsolète mais bien dépassé ne répondant pratiquement plus aux attentes des usagers qui ne font que grandir au fur et à mesure du développement de la ville et du Grand Agadir en général. Agadir a tout même besoin d'un transport public urbain qui sert son image de destination balnéaire mais qui également assure à ses habitants et à ses visiteurs des services de qualité, de sécurité et de fiabilité. L'Agadir de 2010 ne pourra plus en aucun cas continuer à exploiter un parc de bus qui date de plusieurs années, avec tout le problème d'exploitation, d'environnement, et de pollution que cela engendre et qui ne cadrent nullement avec la place te la renommée d'Agadir en tant qu'agglomération urbaine capitale du Souss et ville chef lieu de la Région Souss Massa Draâ. Reste à signaler que cette gestion déléguée du transport urbain et interurbain accordée à ALSA ne prend acte qu'après le visa officiel du ministère de l'Intérieur. En tout état de cause cette gestion n'entre en jeux qu'après 18 mois de l'annonce officielle de l'adjudicataire, temps nécessaire pour le nouvel opérateur pour mettre en place tout ce qu'il faut comme matériel, équipement, recrutement, formation du personnel et achat de bus neufs etc… ALSA compte démarrer avec 156 bus neufs et appliquer un tarif de 4 DH et ne pourra que commencer à opérer qu'en juin 2010. Tout donc est fait en conforme aux textes et réglementation en vigueur, et on va mal les gesticulations de certains qui viennent de se réveiller (une fois les conséquences de la crise financière adoucies), alors qu'ils n'avaient pas osé participer à l'Appel d'Offres lancé officiellement. Le processus suit son cours, on voit pas acomment le ministère de l'Intérieur peut refuser son feu vert à cette gestion déléguée au risque de mettre les compteurs à zéro et tout recommencer, pour quelle cause, quel intérêt et quel objectif ? La tempête actuelle soulevée dans un verre d'eau par certains « détracteurs dépassés par les évènements » ne sert en aucun cas l'intérêt général ni l'intérêt des citoyens et encore moins l'accompagnement du développement florissant que connaît à Agadir. Il se trouve que juin 2010 va coïncider également avec la mise en circulation de l'autoroute Marrakech Agadir, réalisation de transport routier structurante qui va projeter la Région dans un développement proche imminent. Que ceux qui se « soucient maladroitement » de l'essor actuel du transport urbain, réfléchissent sur le sort des taxis qui ne reflètent en aucun cas la renommée ni l'image d'Agadir, entre autres… ainsi que le manque flagrant de parkings à Agadir.