Une des pistes sur les traces de "Maddie", la fillette anglaise disparue début mai au Portugal, mène au Maroc où un témoin affirme l'avoir reconnue, a indiqué mardi une source policière. Dans des déclarations au quotidien portugais Correio da Manha, une Norvégienne de 45 ans, Mari Olli, a affirmé avoir aperçu Madeleine "Maddie" McCann dans une station service du sud de Marrakech, où elle se trouvait en vacances, six jours après sa disparition. "Elle portait un pyjama bleu clair" et a demandé à un homme qui l'accompagnait et "qui ne pouvait pas être son père" si elle allait bientôt voir sa maman, a indiqué Mme Olli, qui vit près de Malaga, dans le sud de l'Espagne. "Cette piste est à l'étude et n'a pas été écartée", a indiqué l'inspecteur Olegario de Sousa, un des policiers portugais en charge de l'enquête, cité par l'agence de presse Lusa . L'inspecteur De Sousa a démenti que des policiers portugais se soient déplacés au Maroc, comme l'ont indiqué plusieurs média. L'enquête sur cette piste est menée par un officier de liaison dans le cadre de l'accord de coopération bilatérale entre les deux pays, a-t-il précisé. Maddie, 4 ans, a disparu le 3 mai alors qu'elle dormait en compagnie de son frère Sean et sa soeur Amélie, des jumeaux âgés de deux ans, dans un appartement d'un complexe hôtelier à Praia da Luz (sud). Leurs parents dînaient dans un restaurant à une cinquantaine de mètres. Aucune preuve n'a été trouvée contre les personnes suspectes, le Britannique Robert Murat, mis en examen le 15 mai, et le Russe Sergueï Malinka, interrogé comme témoin, a indiqué l'inspecteur De Sousa. Les récompenses - de près de 4 millions d'euros - offertes à tout ceux qui apporteraient des informations susceptibles de retrouver Madeleine ont "multiplié le nombre d'appels" reçus par les enquêteurs, a-t-il déclaré au quotidien portugais Publico. Lundi, la police britannique a lancé un appel aux touristes qui se trouvaient à proximité de Praia da Luz, à 300 km au sud de Lisbonne, lorsque la fillette a disparu, pour qu'ils lui communiquent leurs photographies. La police s'intéresse aux clichés pris près du complexe hôtelie