Un puissant séisme, d'une magnitude de 8,1, s'est produit lundi matin dans le Pacifique Sud, à proximité de l'archipel des îles Salomon. Le tremblement de terre a provoqué un tsunami qui a fait 14 morts, selon un dernier bilan. Lancée peu après le séisme, l'alerte au tsunami sur l'ensemble du Pacifique Sud a été levée quelques heures plus tard. Seules les îles Salomon enregistrent des dégâts importants. Le bilan humain y demeure aussi incertain en raison des problèmes de communication. C'est sur l'île de Gizo, aux Salomon, que les victimes ont été dénombrés. Les autorités locales ont déclaré que le séisme a provoqué un tsunami qui a détruit de nombreuses maisons sur la côte dans cette région. Des milliers de personnes prises de panique ont été contraintes de se réfugier sur les hauteurs après l'arrivée brutale et inattendue de la vague. Il y aurait au moins 3000 sans abri dans la ville. Il semble que de hautes vagues aient aussi ravagé des îles voisines, mais aucun bilan des dégâts et des victimes n'a encore pu être communiqué. Epicentre à 10 km de profondeur Le Centre d'alerte aux tsunamis du Pacifique, à Hawaï, situe l'épicentre du séisme à 10 km sous le plancher océanique et à environ 350 km au nord-ouest de la capitale des Salomon, Honiara. De nombreuses agences géologiques, dont l'australienne et la japonaise, ont mesuré le séisme à 8,1 mais l'estimation préliminaire de l'Institut géologique américain est de 7,6 degrés. La première secousse semble avoir été immédiatement suivie par une deuxième de magnitude équivalente, a affirmé l'Agence météorologique japonaise. Alerte jusqu'en Australie L'alerte au tsunami a également entraîné le déclenchement de mises en garde régionales pour le Japon et l'Australie. Les plages de la côte Est de l'Australie ont été fermées et les liaisons maritimes suspendues dans le port de Sydney. Ces mesures ont toutefois été peu écoutées, puisque de nombreux baigneurs n'ont pas bronché sur les plages de la ville. Outre les Salomon et l'Australie, l'Indonésie, La Papouasie Nouvelle-Guinée, Vanuatu, Nauru, La Nouvelle-Calédonie, Tuvalu et les îles Marshall avaient aussi lancé des messages de prudence.