Le président russe Vladimir Poutine met la Géorgie en garde: pas question de se livrer à du chantage ou de la provocation. La Géorgie, qui est membre de l'Organisation mondiale du commerce, menace de s'opposer à l'adhésion de la Russie à l'OMC. imprimer envoyer à un ami Source:Info radio - 4 oct 2006 14:42 Moscou n'a pas l'intention non plus de lever l'embargo décrété contre Tbilissi. Et dans la capitale russe, les actions anti-géorgiennes se multiplient. Il y a l'offensive économique sur tous les fronts: après l'embargo décrété mardi, le ministère russe de l'Intérieur a décidé de fermer un grand casino moscovite parce qu'il serait dirigé par des Géorgiens qualifiés de criminels. D'après certaines sources, les policiers russes auraient aussi intensifié leur chasse aux immigrés géorgiens illégaux. Le Président géorgien, Mikhaïl Saakachvili, réfute les accusations portées contre son gouvernement accusé de se livrer à une politique anti-russe. Il se dit prêt au dialogue mais à condition que son pays puisse agir en toute indépendance. La Russie entend bien garder une influence sur les anciennes républiques soviétiques, et la volonté déclarée des géorgiens d'adhérer à l'OTAN irrite Moscou. En 2004, le gouvernement russe avait très mal accueilli l'adhésion des trois républiques baltes - la Lettonie, l'Estonie et la Lituanie - à l'OTAN. D'après l'ancien Premier ministre estonien, à l'époque Moscou s'était livré à une campagne pour présenter l'Estonie comme un pays russophobe, agressif, avec qui les occidentaux ne doivent pas s'allier. C'est la même tactique que Moscou adopterait aujourd'hui, alors que le sommet de l'OTAN à Riga en novembre discutera de l'intensification du dialogue avec la Géorgie.