L'être humain est une entité globale : corps, mental, émotions, énergies... Le corps phsique est aussi appelé «soma» et la psyché fait référence au mental. Toutes ces dimensions interagissent les unes avec les autres, d'où l'émergence de termes tels que somato-psychique (interaction du corps avec le mental) ou psychosomatique (interation du mental avec le corps physique). Alors, êtes-vous plutôt à dominante somato-psychique ou psychosomatique? La plupart de nos frustrations, interdits, inhibitions, tabous, non-dits, conflits relationnels/émotionnels se manifestent, selon les individus, sous forme «d'états d'âme» (aspect psycho-émotionnel) et/ou de symptômes physiques (aspect somatique). Cela se traduit, par exemple, en langage corporel, par des oppressions, des tensions musculaires, de la diarrhée, des dyspnées respiratoire... et sur le plan mental par de l'anxiété, des sentiments d'insécurité ou encore l'anorexie. Si l'on adhère à cette théorie d'interaction entre le corps et le mental alors on peut aisément concevoir que l'action du mental sur le corps entraînerait des troubles psychosoma- tiques et que l'action du corps sur le mental entraînerait des maladies somato-psychiques. Faut-il traiter le corps ou le mental ? Selon Hippocrate, tout médecin authentique devrait remonter à la cause de la cause de la cause du trouble ! Ce n'est évidemment pas toujours une mince affaire de mettre le doigt sur l'origine même de sa souffrance, d'autant plus que certaines personnes ne manifestent aucune réaction émotionnelle et que leur corps obéit parfaitement à toutes leurs injonctions. On dit alors qu'ils ont les «nerfs solides» mais ils sont surtout dotés de moyens pour surmonter leur stress. Quels sont les éléments physiques qui pourraient affecter notre comportement et notre mental (la somato-psychique) ? Nous pouvons citer : l'état de notre flore intestinale (l'intestin étant notre 2 cerveau émotionnel), les carences en vitamines et minéraux, les troubles hormonaux, la présence de toxiques tels que les métaux lourds qui seraient en lien avec certaines pathologies. A l'inverse, on note que des aphonies ou des angines se déclenchent chez certaines personnes au moment où, par exemple, il faut prendre la parole en public ou chanter sur scène. De même, l'énurésie (pipi au lit) de l'enfant est très souvent en lien avec un sentiment de peur et d'insécurité. Les individus timides, quant à eux, ont une peur bleue de l'érythrophobie (rougissement) qui les frappe lorsqu'ils sont confrontés à un public ou à une personne du sexe opposé. Il existe une corrélation non négligeable entre les manifestations physiques et l'état psychique de la personne. Je vous recommande donc vivement de prendre en charge votre santé de façon holistique (globale), de solliciter l'aide d'un thérapeute si vous en ressentez le besoin pour réellement comprendre la dimension de l'adage : «Être bien dans sa tête et dans son corps» !