Dans son édition 2019, le Global innovation index indique que le Maroc n'enregistre pas de rapides avancées en matière d'innovation. Cela dit, il fait des progrès à petits pas, améliorant ainsi son classement de deux places depuis un an, occupant la 74e position. L'édition 2019 du Global Innovation Index (GII) classe les performances d'innovation de 129 pays et économies du monde entier, sur la base d'une analyse du paysage de l'innovation médicale et son impact sur les soins de santé. Parmi les Etats auxquels s'intéresse le rapport, on retrouve le Maroc à la 74e position mondiale. Avec un score de 31,64 sur 100, bien en dessous de la moyenne des 50 points, sachant que les plus proches de 100 sont les plus positifs, il gagne cependant deux places par rapport à l'année dernière, où il était classé 76e. Le Maroc fait une prestation moyenne Sur le plan des institutions, le Maroc enregistre la meilleure de ses performances au niveau des différents sous-indices, avec un score de 61,1 qui le place au 72e rang mondial. Il s'agit du seul indicateur où le pays a une note au-dessus de la moyenne. En effet, il reste bien en-dessous de la norme en termes d'innovation dans le milieu des affaires avec 19,8 points seulement, qui le mettent à la 122e position dans le monde. Concernant le savoir et les technologies, il fait légèrement mieux avec un indice de 20,7, le plaçant 69e au classement mondial. Concernant l'infrastructure, le Maroc fait une moyenne prestation avec 48 points qui le mettent au 61e rang. Quant au capital humain et à la recherche, le Maroc enregistre 27,8 points et arrive à la 75e place. Par ailleurs, il est obtient la note de 42,9 en matière d'innovation du marché où il est 94e mondial, tandis qu'il fait moins en créativité, avec 26 points à la 69e place. Avec ce classement, le Maroc occupe ainsi la sixième place parmi les Etats arabes, où les Emirats arabes unis sont classés premiers (et 24e au monde), suivis du Koweït (60e), du Qatar (65), de l'Arabie saoudite (68e), de la Tunisie (70e). Quant au Maroc sur le plan arabe, il devance le Bahreïn (78e), Oman (80), la Jordanie (86), le Liban (88), l'Egypte (92), l'Algérie (113) et le Yémen, qui clôt par ailleurs le classement mondial en arrivant à la 129 place. Quelques Etats arabes au top 10 régional, mais pas mondial Ce classement situe également les pays sur de grandes zones géographiques, étendant ainsi les groupes régionaux où l'on retrouve les Etats arabes jusqu'en Asie de l'Ouest. Ainsi, dans la région NAWA (Afrique du Nord et ouest-Asie), les Territoires occupés sont classés premiers au classement des 19 pays inclus dans cette sous-région. Chypre (28 au monde) est en seconde position, suivie des EAU, de la Géorgie (48e), de la Turquie (49e), du Koweït, de l'Arménie (64), du Qatar, de l'Arabie saoudite et de la Tunisie, qui représente le pays arabe clôturant le top 10 de l'espace NAWA. Dans celui-ci, le Maroc arrive 11e, suivi du Bahreïn, d'Oman, de l'Azerbaïdjan (84), de la Jordanie, du Liban, de l'Egypte, de l'Algérie, puis du Yémen. Dans l'ensemble, le classement mondial est occupé en tête par la Suisse avec un score de 67,24 sur 100, suivie de la Suède (63,65), des Etats-Unis (61,73), des Pays-Bas (61,44), du Royaume-Uni (61,30), de la Finlande (59,83), du Danemark (58,44), du Singapour (58,37) et de l'Allemagne (58,19). Depuis 2007, cet indice est publié à l'adresse des entreprises désireuses de connaître l'environnement de l'innovation dans différents pays où ils peuvent évaluer le taux de progrès. En effet, il s'agit de déterminer les capacités d'innovation et les résultats des économies mondiales du point de vue de l'innovation, sur la base d'indicateurs qui se démarquent des indices classiques, notamment la recherche, le développement et la créativité.