L'arrestation, par le Maroc, d'un ressortissant italien soupçonné de diriger un des réseaux de la mafia italienne «la Camorra» a été bien accueillie par le vice-président du Conseil italien des ministres et ministre de l'Intérieur, Matteo Salvini. Hier, il a rappelé les «douze arrestations pour la mafia à Enna et à Palerme» en Italie, ne manquant pas de préciser qu'au Maroc, «un dangereux fugitif du clan Polverino s'est retrouvé menotté». Se félicitant que ce «nettoyage continue», Matteo Salvini a remercié les autorités marocaines. «Merci aux forces de l'ordre, aux enquêteurs, aux autorités de Rabat. Pas de trêve pour les criminels», a-t-il indiqué sur son compte Twitter. Dodici arresti per mafia a Enna e Palermo, mentre in Marocco finisce in manette un pericoloso latitante del clan Polverino. Continuano le pulizie! Grazie alle Forze dell'Ordine, agli inquirenti, alle autorità di Rabat. Nessuna tregua ai criminali!#lamafiamifaschifo — Matteo Salvini (@matteosalvinimi) 30 mai 2019 Mercredi, les éléments de la brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ), en coordination avec le service préfectoral de la police judiciaire de Tanger, ont procédé à l'arrestation d'un ressortissant italien âgé de 56 ans. Il est soupçonné de diriger un des réseaux de la mafia italienne «la Camorra». L'arrestation a eu lieu grâce à des informations précises fournies par les services de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), précise un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), relayé par la MAP. Matteo Salvini n'est toutefois pas aussi élogieux s'agissant des Marocains résidant en Italie. La semaine dernière, après l'arrestation d'un mineur marocain dans le cadre d'une enquête pour l'incendie déclenché au sein d'un commissariat à Mirandola (nord d'Italie), il a déclaré que tous les ports de son pays et de l'Europe doivent être «blindés». «Il va [le] payer !», a-t-il menacé, ajoutant que «l'immigration clandestine doit être combattue et éliminée».