Dans une interview diffusée ce mardi par Europe 1, le comédien franco-maroco-canadien Gad Elmaleh s'est défendu de tout plagiat. «En un an et demi, la chaîne YouTube CopyComic qui recense les ressemblances entre les spectacles des humoristes français et nord-américains, a épinglé à deux reprises Gad Elmaleh», rappelle la radio française. Pour répondre à ses détracteurs, l'humoriste d'origine marocaine a rappelé avoir commencé sa carrière en 1995. «Je me suis même fait connaître avec un sketch qui s'appelait "la chèvre de Monsieur Seguin" ; c'était la première fois que je faisais rire [même si] je crois même l'avoir fait quand j'étais petit», lance-t-il à l'animateur Nikos Aliagas. France : Gad Elmaleh de nouveau sous les radars pour plagiat «Avec un ami, on parlait hier soir d'observations populaires qui sont dans nos vies. Dans notre entourage proche, nous avons compté quatorze ou quinze humoristes entre des Français, des Anglais, des Ecossais» qui font des observations qui «n'appartiennent à personne», fait-il savoir. «Après, libre à toi de dire ce que tu veux là-dessus. Si demain je commence un sketch en disant 'vous savez qu'à Paris, quelqu'un a décidé un jour que les vélos iraient dans le sens inverse des bagnoles, il faut qu'on en parle', jusque-là, tout cela appartient à tout le monde», enchaîne-t-il. .@gadelmaleh se défend de tout plagiat : "Une observation appartient à tout le monde." ?? Interview complète avec @nikosaliagas ?? #europe1 pic.twitter.com/v9UZWDkXaP — Europe 1 ? (@Europe1) 9 avril 2019 «C'était donc quelque chose que les humoristes entre eux toléraient et savaient ?» s'interroge l'animateur. Gad Elmaleh approuve. «Je pense que cela est en train de changer. C'est normal. Je pense qu'il ne faut pas se battre contre mais il faut l'accompagner», répond-t-il. Scandale du plagiat : Gad Elmaleh tente de faire rire avec Chouchou, en vain Pour l'humoriste, «il faut continuer à bosser, à écrire, à imaginer et il faut continuer à se moquer de cela aussi». Quant à ceux qui l'accusent de plagiat, Gad Elmaleh explique qu'ils «ne savent pas comment ça fonctionne».