Que ça soit en Espagne ou dans le reste du monde, l'homicide perpétré par l'ex-conjoint reste la principale cause de mort violente chez les femmes. fait étonnant, une étude espagnole révèle que les températures extrêmes augmentent le risque de féminicides de 40%, rapporte le quotidien El Pais. En effet, l'étude réalisée par des experts de violence de genre, des psychologues et par la Guardia Civil espagnole, affirme que «pour chaque degré où la température maximale quotidienne dépasse le seuil de 34 degrés, les féminicides au sein du couple augmentent de 28,8% par rapport à la moyenne». Cette exposition à des températures anormalement élevées, conduirait à «une dynamique de colère et de stress, dans un couple déjà en conflit», engendrant ainsi des litiges, pouvant même mener au meurtre, pointent du doigt les experts. Toutefois, l'étude souligne que le véritable facteur n'est autre que «le machisme et le patriarcat». L'épidémiologiste Belén Sanz a déclaré, dans ce sens, que «ce qui tue, ce n'est pas la chaleur, c'est le machisme». En 2016, une étude sur le profil socio-démographique du féminicide en Espagne, affirmait que le risque de féminicide est associé au fait d'«être une migrante ou d'appartenir à une minorité ethnique». De plus, les femmes migrantes «ont cinq fois plus de risques d'être assassinées que les femmes espagnoles». Ainsi, en 2016, 40% des femmes assassinées en Espagne étaient des migrantes, d'origine équatorienne, marocaine et bolivienne.