Keegan Horn est un ressortissant sud-africain actuellement en voyage vers le Maroc pour sauver les ânes menacés d'extinction. En parcourant l'Afrique pour sensibiliser à la cruauté envers les animaux, le jeune homme devrait arriver dans le royaume en 2019. Il y a exactement 67 jours, le Sud-africain Keegan Horn, amoureux des animaux a tout quitté pour se lancer dans un périple qui, selon lui, peut changer la façon dont les Africains traitent les animaux. Marchant de Cap-Oriental en Afrique du Sud vers le Maroc, l'objectif de l'homme âgé de 30 ans étant d'aider les ânes menacés en levant des fonds tout au long de son chemin. Son voyage est dédié à la protection de cette espèce en voie de disparition et surtout évoquer sans tabou le sujet de la cruauté des humains envers les animaux. Joint par Yabiladi, Keegan Horn était heureux de partager son expérience et impatient d'arriver sa destination finale, le Maroc. Quand avez-vous commencé votre voyage et pourquoi ? J'ai commencé mon voyage le 17 avril à partir d'une belle ville appelée Bathurst, située dans la province Cap-Oriental. J'ai toujours été un amoureux des aventures et des voyages pour mon plaisir, mais j'ai réalisé que je voulais faire la différence. J'ai décidé de faire du bien autour de moi, comme travailler pour la communauté ou sensibiliser à la cruauté envers les animaux. Keegan Horn. / Ph. Facebook J'ai donc fait des recherches et lu des livres qui m'ont beaucoup inspirés. J'ai commencé à devenir obsédé par l'idée avant de prendre la décision de marcher pour les ânes. Au début, je portais mes propres affaires sans aucun soutien, mais je me sens bien quant à la façon dont les choses se sont déroulées jusqu'ici. Les gens ont été si généreux jusqu'à présent. Pourquoi avez-vous choisi de marcher de l'Afrique du Sud vers le Maroc en particulier ? Je regardais les routes et les pays et demandais des conseils aux gens. Et quand j'ai vu la beauté et la culture de l'Afrique de l'Ouest, j'ai été emballé. J'allais initialement en Egypte mais j'avais l'impression que le Maroc m'appelait. Mon parcours n'est pas figé car je sais qu'il y aura des conseils sur le chemin qui pourraient finir par changer les choses. Comment aideriez-vous les ânes en voie de disparition. Avez-vous rencontré des ânes maltraités sur votre chemin ? J'ai rencontré de nombreux ânes dans ce voyage incroyable et ils avaient tous l'air en bonne santé et «heureux». Je veux vraiment aider ces belles créatures. Actuellement, je fais de la sensibilisation sur les réseaux sociaux et par du «bouche à oreille» en informant que les gens peuvent faire des dons. L'argent ira à des fondations désignées et j'espère que nous pourrons adopter un âne. Le Sud-africain a été contacté par un projet destiné aux ânes au Maroc, appelé Dar Zerhoune Donkey Project. / Ph. Facebook Je n'ai aucune idée de la façon dont cette initiative se concrétisera, mais au fur et à mesure de son évolution, je pense à des moyens pour la faire avancer et faire de mon mieux. Il y a beaucoup de sanctuaires d'ânes en Afrique du Sud qui ont constitué la grande partie de ce bon combat. Je pense que nous avons tous besoin d'aider les animaux. Quand arriverez-vous au Maroc et quels sont vos projets une fois dans le royaume ? J'arriverai en juin 2019 mais ce n'est qu'une estimation approximative. Je n'ai aucun programme pour ma visite une fois au Maroc. J'ai encore plusieurs jours pour correspondre et penser à ces choses. Mais j'ai été contacté par un projet destiné aux ânes au Maroc, appelé Dar Zerhoune Donkey Project. Ils m'ont dit que je pouvais venir et visiter, ce qui est génial. Quels sont les moments les plus touchants que vous avez vécus en marchant pour des ânes? Je rencontre beaucoup de gens sur la route et chaque histoire que j'entends me donne l'impression d'être là où je l'entends pour voir la vie sous un angle différent. Je sens que je suis sur le bon chemin. Quand j'ai voyagé, j'ai rencontré des gens qui étaient très gentils. Ils m'ont accueilli dans leurs maisons, ont cuisiné pour moi et m'ont laissé leur lit pour que je me sente à l'aise. Je me sens privilégié d'avoir été en présence de toutes ces personnes que j'ai rencontrées, de leurs histoires et de leur nourriture. Il arrivera au Maroc approximativement en juin 2019. / Ph. Facebook Comment voulez-vous aider les ânes dans le futur? Je voudrais aider à préserver notre faune. Mais j'aimerais entrer dans l'agriculture en utilisant ces beaux ânes comme assistance. L'avenir me tient à cœur et je suis sûr que ce sera génial.